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gwendoline leneveu

22 décembre 2012

le boxer

boxer1

boxd

Histoire

[modifier]Origine

L'ancêtre du Boxer, le Bullenbeisser, était un chien très courageux et très puissant, fier et loyal qui était apprécié des éleveurs et des commerçants (bouchers, brasseurs…) pour assurer la défense de leurs biens. Il est aussi connu pour avoir été l'allié fidèle d'un célèbre bandit : Mathias Klostermaier.
Suite aux voyages de ses maîtres et aux croisements en résultant, le Bullenbeisser devint Bierboxer (ou Bierhunde, chien du brasseur), animal plus agressif, devenant parfois incontrôlable.

[modifier]Développement

Le Boxer (ou Deutscher Boxer) est issu d'un croisement opéré en 1888 par Friederich RobertsErald Konig et Rudolf Hopner dans le but de retrouver la race originelle, plus stable. Ils utilisèrent pour cela un mâle Bierboxer germanique et une femelle Bulldog anglais bringée, prénommée Alt's Flora et importée de France par George Alt à Munich. Il faut savoir qu'un peu plus tôt, le Bouledogue (ou Bulldog en anglais) méritait mieux son nom qu'aujourd'hui. En effet, il était plus vif et était utilisé aussi bien po ur des combats de chiens que pour des affrontements chien-taureau. C'est donc un Bulldog plus vaillant et agile que celui connu aujourd'hui qui a été utilisé pour la création du premier Boxer.

Mühlbauer's Flocki
Flocki, le premier Boxer du livre des origines allemand

Un mâle fauve et blanc né de cet accouplement, Lechner's Box, a ensuite été accouplé à sa mère, qui donna naissance à Alt's Flora II et Alt's Schecken (déjà considérés comme des Bullenbeisser). En 1895, Schecken, saillie par unBulldog blanc, enregistré sous le nom de Dr Toneissen's Tom, a mis au monde Mühlbauer's Flocki, le premier Boxer enregistré au Livre des origines allemand, en 1904.

[modifier]Évolution

Le Boxer actuel, doux et fidèle, a été utilisé longtemps pour chasser et abattre les ours, mais aussi dans le bull baiting un sport beaucoup pratiqué en Angleterre. Sa structure et sa force musculaire combinée à son agileté en font un chien de combat parfait. Différentes sélections ont rendu le Boxer actuel doux (surtout avec les enfants) et fidèle, mais tout en gardant sa force de combattant.

[modifier]Standard

TAILLE ET POIDS : Taille mesurée du garrot. Mâles : 57-63 cm Femelles : 53-59 cm. Poids : Mâles : supérieur à 30 kg (pour une taille d’environ 60 cm au garrot). Femelles : environ 25 kg (pour une taille d’environ 56 cm au garrot).

[modifier]Physique

Le Boxer est un chien de taille moyenne, au poil ras, d'aspect ramassé, à la construction carrée et à l'ossature puissante. Il peut être de couleur fauve ou bringé, avec au maximum un tiers de blanc. La musculature est sèche, fortement développée et saillante (visible et marquée, sans excès de graisse). Les allures sont vives, pleines de noblesse et de puissance. Le Boxer mâle mesure environ 61 cm pour 38 kilos. (Le standard FCI précise: pour le mâle, la taille doit être comprise entre 57 et63 cm; pour la femelle la taille doit être comprise entre 53 et 59 cm — taille mesurée au garrot). Il ne doit sembler ni lourd, ni pataud, mais il ne doit pas non plus manquer de substance, ni paraître léger.

[modifier]Caractère

C'est un tendre brutal. Son trait de caractère le plus marqué est sans aucun doute l'exubérance.
Le boxer est équilibrécourageuxcalmecombattiffrancattaché à sa famille et à son maître, très docile envers les enfants, mais il reste méfiant envers les étrangers.
Il peut être très têtu, ce qui fait que quelqu'un n'étant pas défini comme son supérieur hiérarchique (animal ou humain) rencontrera des difficultés pour lui imposer ses choix. Il est donc important que le maître se définisse clairement par rapport à lui et que des règles strictes lui soient imposées dès son plus jeune âge.
De tempérament plutôt dominateur, il cherchera toujours à franchir les limites qui lui sont imposées avec un maître de trop faible personnalité.
À la fois docile et combattif, il sera un allié de taille pour sa famille et ses amis, mais il peut devenir un ennemi redoutable envers un étranger jugé trop agressif, cela afin de préserver non seulement son rang hiérarchique, mais aussi et surtout sa famille, pour laquelle il pourrait donner sa vie.
En revanche, il saura se montrer extrêmement câlin avec tous ceux qui l'entourent, adultes, enfants et animaux.
Comme il est doté du sens de la famille et très protecteur, les enfants seront en sécurité avec ce compagnon de jeu fidèle et dévoué.
Très joueur et débordant d'énergie, il a besoin d'espace et d'une famille attentionnée, disponible pour l'accompagner dans ses loisirs. Ce n'est pas du tout un chien solitaire.
Très amical avec les autres animaux, il peut lui arriver d'être rejeté, à cause de son énergie débordante et de sa grand curiosité, par des animaux au comportement plus calme.
Malgré cette énergie, il est très obéissant et une bonne éducation lui apprendra à se tenir tranquille dès que la situation l'impose. À la maison, il sera détendu et calme pour se défouler plus tard en promenade.
Sa docilité en fait un chien plutôt facile à éduquer à condition qu'on lui consacre suffisamment de temps. Un boxer livré à lui-même sera malheureux et plus imprévisible. Même correctement dressé, un boxer reste un chien de garde, avec un sens exacerbé de la propriété et de son territoire. Enfin, dans ses caractéristiques, il faut noter qu'il bave mais en l'éduquant, c'est-à-dire notamment l'habituer à ne pas participer aux repas pour ne pas le faire saliver, cela reste acceptable.

[modifier]Hors-standard

Certains individus présentent de grave défaut de standard et sont ainsi écartés de la reproduction.

Les défauts éliminatoires sont les suivants :

  • Couleur autre que fauve ou bringé
  • Individu entièrement blanc ou dont le blanc dépasse un tiers de la robe
  • Dents visibles la gueule étant fermée
  • Un des testicules ou les deux ne sont pas descendus dans le scrotum (Le Boxer est l'un des animaux, et l'une des races canines les plus touchées par cette malformation génitale. Selon l'INRA 1, 10 % des boxers mâles sont cryptorchides à la naissance, avec une cryptorchidieunilatérale dans 80 % des cas. Parmi 1 327 portées, 20 % des chiots présentaient ce problème (les portées touchées par cette anomalie du développement contenaient 57 % de mâles contre 52 % pour les portées sans chiots cryptorchides, mais sans différence dans le nombre de chiots1. Le testicule droit est plus souvent concerné par la non-descente que le gauche. En cas d'ectopie bilatérale, le testicule droit est toujours plus ou moins atrophié ou plus petit)1. La consanguinité augmente le risque d'ectopies bilatérales, plus qu'unilatérales. Le cancer du testicule touche 10 fois plus de chiens dont le testicule n'était pas descendu à la naissance que de chiens normaux (au testicule dit scrotal)1. Les chercheurs notent que ces cryptorchidie sont souvent associée à d'autres malformations congénitales dont subluxation de la rotuledysplasie de la hanche, des anomalies de conformation du pénis et du fourreau ainsi qu'à des hernies (ombilicales et inguinales)1.

D'autres défauts sont à signaler sur certains chiens :

[modifier]Les Boxers blancs

Les Boxers avec des marques blanches couvrant plus d'un tiers de leur robe - habituellement appelé Boxer blanc - ne sont ni rares ni albinos : environ 20 à 25 % de l'ensemble des Boxers nés sont blancs2. Ils sont beige foncé ou bringé, avec des marques blanches trop larges ou mal placées par rapport à ce que définissent les standards de la race. Les boxers blancs ont plus de risques de souffrir de coups de soleil et de cancers de la peau que de les boxer de couleur. On dit souvent que les boxers blancs sont sourds alors qu'il n'y a pas plus de chien sourd chez les boxers blancs que chez les autres boxers de couleur bringé et fauve. On dit aussi des boxers blancs qu'ils deviennent aveugles.

Dans le passé, les éleveurs euthanasiaient souvent les chiots blancs à la naissance[réf. nécessaire] car ce n'était pas le standard de la race, aujourd'hui, la plupart des éleveurs placent les chiots blancs dans des animaleries à condition qu'ils soient stérilisés. Les boxers blancs sont exclus des expositions canines à cause des standards de la race, et sont interdits de reproduction par tous les clubs nationaux de boxers dans le monde. Ils peuvent concourir lors d'événements comme l'obéissance et l'agilité, et comme leurs homologues de couleur ils sont adaptés comme chien de travail ou de thérapie.

Le boxer ayant été créé dans le but de devenir un chien d'utilité, il a été utilisé par la police et l'armée, il ne pouvait pas avoir de trop grandes marques blanches pour ne pas être repéré de nuit. Le nombre d'amateurs de boxers blancs semblant augmenter, le directoire du BK (boxer club allemand) étudierait l'idée de réintroduire la couleur blanche dans le standard, notamment car il existe le risque qu'une fondation du club boxers blancs soit constitué sans s'affilier au club officiel.

Blancs et cailles en exposition : Les 27 et 28 février 2011, lors de la réunion des représentants à Kirchheim, il a été décidé de proposer lors de l'assemblée générale de l'année prochaine l'admission des blancs et cailles en tant que 3e robe officielle dans le boxer. Pour ceci il convient de demander une modification du standard FCI de la race. Néanmoins, pour cette année[Quand ?][réf. nécessaire], en cas d'accord du VDH, les blancs et les cailles pourront être engagés dans des classes spéciales dans des expositions spécifiques (pas en nationales, ni régionales). Les chiens seront jugés selon leur état, leur âge et leurs certificats de travail. Ils seront décrits par le juge, ils recevront un qualificatif et seront classés. Tant que le standard n'aura pas été modifié, leurs récompenses ne compteront pas pour le titre de champion. La décision d'ouvrir des classes blancs et cailles reviendra aux organisateurs de chaque exposition. Ils compteront pour le nombre exigé d'engagés afin de décerner le CACC.

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22 décembre 2012

le golden retriever

 

Origine

 

La race a été reconnue en 1931 comme pure race en Angleterre1. Les origines sont controversées. Le Golden Retriever pourrait être issus d'un groupe de chiens du Caucase apparentés au Leonberg, ramenés en Grande-Bretagne ou achetés en 1858 à un cirque russe par le futur Lord Tweedmouth2 , mais il serait, plus officiellement, né d'un croisement de chiens comme le Tweed Water Spaniel, le Wavy Coated jaune, le Setter irlandais et le Chien de Saint-Hubert3,4. Le nom, signifiant en anglais « rapporteur doré », fait référence à la couleur de son poil ou, plus exactement de son sur poil qui prend l'apparence de fils d'or à la lumière. Cette race, présentée en Angleterre en 1908 et enregistrée en 1913, a été développée pour servir de chien rapporteur, plus particulièrement pour de la chasse au gibier d'eau. Rare et peu connue il y a quelque dizaines d'années, c'est aujourd'hui l'une des races de chiens les plus communes car elle est facile, très tolérante et ses exigences envers le propriétaire sont limitées: exercices réguliers, nourriture et examen de routine chez le vétérinaire. Intelligent, sensible et attentif, il est un excellent candidat comme chien de service utilisé dans des fonctions d'aide ou de support à son maître. C'est pourquoi il est souvent utilisé comme chien guide, voire d'aide aux personnes souffrant d'handicaps divers (sourds, voire hémiplégiques). De par son odorat très développé, il est également dressé pour la recherche de personnes ensevelies dans des décombres, ou encore, d'explosifs ou de drogue.

 

[modifier]Espérance de vie

 

Le Golden Retriever vit en moyenne de 13 à 15 ans5, mais peut atteindre exceptionnellement 17 ans (cas vécu : 17 ans et demi)

 

[modifier]Apparence

 

Les Golden Retrievers atteignent leur taille maximale vers un an et demi et leur poids maximal après deux ans.

 

Le terme golden correspond à la couleur de la robe « dorée ». La robe d'un Golden peut aller du crème pâle au crème foncé -blanc neige, acajou, roux, noir ou chocolat ne sont pas admises comme couleurs de Golden ( Un golden "noir" est, en fait, un flat-coated retriever). Généralement très claire à la naissance, cette robe fonce d'année en année avec l'âge. Caractéristique amusante : la couleur des oreilles et du fouet présagent de la teinte plus ou moins foncée de son apparence plus tard : ainsi, un chiot presque blanc mais aux oreille foncées, foncera avec l'âge.

 

La race est grande et similaire en apparence au Labrador Retriever, surtout quand le chien est jeune. Il ne faut pas confondre le Golden Retriever avec le Labrador Retriever dont il diffère par son caractère plus indépendant, tout comme le Golden n'est pas un Labrador à poil long, ce qui n'existe d'ailleurs pas. Le Golden, le Labrador et le flat-coated sont trois races distinctes faisant partie de la même famille : les Retrievers.

 

La différence la plus évidente est la fourrure du Golden Retriever.

 

[modifier]Standard

 

Standard N°111 du 22 juillet 1988/ F RACE BRITANNIQUE 8e Groupe Section I.
Extraits :

 

  • Chien harmonieux, puissant, de constitution robuste à l'expression empreinte de douceur ;
  • De tempérament doux, amical et sûr de lui ;
  • Les mâchoires sont fortes et cette force est parfaitement contrôlée par le chien ;
  • Les pieds sont ronds dits en « pieds de chat » ;
  • La queue est portée au niveau du dos, elle atteint le jarret et ne s'enroule pas à l'extrémité ;
  • Couleur : n'importe quel ton or ou crème ;
  • Hauteur au garrot : mâles, 56 à 61 cm  ; femelles, 51 à 56 cm.

 

[modifier]Caractère

 

Les Golden retriever sont actifs et aiment s'amuser avec des maitres. Ce sont des chiens qui ont besoin d'espace et d'exercice et ont une grande attirance pour l'eau(ils n'ont pas toujours une attirance pour l'eau). À cet égard, ils possèdent un sous-poil qui le protège du froid et de l'eau. des pattes palmées et une queue qu'ils utilisent comme une godille pour s'aider à se propulser et à se diriger avec aisance.

 

De leur développement plutôt lent (adultes vers 18 mois), ils acquièrent une intelligence particulière et une grande faculté d'apprentissage. Exubérant les premières années, leur caractère ne se stabilise que vers 4 ans. Ils sont remarqués pour leur intelligence, leur affection envers les gens et leur tolérance envers les enfants. Ce sont des chiens sensibles et d'allure avenante qui établissent un contact facile et constructif avec les gens (l'agressivité chez certains est un défaut majeur), ce qui fait d'eux des chiens qui trouvent leur place dans les hôpitaux ou les centres d'hébergement pour personnes âgées, par exemple. Ils sont efficaces dans les concours d'obéissance et sont sélectionnés comme chiens guides ou chien de recherche (personnes ensevelies, drogues, armes), rôles pour lesquels, respectivement, leur délicatesse de prise en bouche et leur odorat fort développé sont essentiels.

 

Ils sont très affectueux et facile à éduquer mais il faut compter avec leur sensibilité : agir par des encouragements plutôt que par des réprimantes que le chien supporte aussi mal que le "drill". Forcé, son caractère quelque peu indépendant et têtu refait alors surface et il devient "absent", voire rétif. Le Golden n'est pas un chien à dresser, mais à éduquer. A la longue, entre son maître et lui, l'attachement réciproque peut se muer en une véritable empathie qui va rendre alors inutile bien des ordres acquis lors de l'apprentissage.

 

Grands comédiens, les Golden sont capables d'exprimer la joie intense d'un jeune chien comme toute la tristesse du monde en passant par la curiosité d'une vieille pie. Les Anglais disent que si le maître n'y prend pas garde, c'est son golden qui prendra les commandes. Mais tout en douce insistance...

 

De chien "pêcheur", le golden retriever est devenu chien "chasseur", mais aussi chien "de compagnie".

 

[modifier]Santé

 

Les Goldens ont besoin de beaucoup d'exercice mais ils peuvent aussi s'épanouir en appartement car ce sont des chiens très proches de leurs maîtres dont ils n'aiment pas en être séparés. Leurs oreilles sont fragiles et doivent être lavées très régulièrement afin qu'ils n'attrapent pas d'otite dont un premier symptôme est le rougissement ou brunissement de l'intérieur de l'oreille, avant d'autres complications. Ils sont également sujets aux maladies de peau (dermites, allergies,…). Par contre, la dysplasie est souvent courante mais peut affecter également le coude et pas seulement la hanche(la dysplasie se trouve souvent chez un chien en surpoids). Comme n'importe quel chien, il peut également souffrir d'autres maladies et de leur faiblesse de plus en plus courante au niveau du foie.

 

Par ailleurs, comme jadis, pour d'autres races : Berger allemand et, ensuite, Labrador retriever, l'effet de mode a été néfaste pour la race du fait d'éleveurs peu scrupuleux : dysplasie et problèmes oculaires congénitaux, problèmes comportementaux (sevrage trop rapide, manque de socialisation,…), portées trop rapprochées, etc.

2

golden

22 décembre 2012

le cavalier king charles spaniel

charlesLe Cavalier King Charles Spaniel est un petit chien d'agrément d'origine anglaise. En français, dans le langage courant, son nom est fréquemment abrégé en Cavalier King Charles, voire en Cavalier ou en C K C. Très calme[réf. nécessaire], il supporte bien la vie en appartement[réf. nécessaire] et est un bon compagnon pour les enfants.

Histoire

[modifier]Généralités

Le jeune roi Charles II d'Angleterre avec son frère le futur Jacques II (habillé en fille selon la coutume), sa sœur Marie et ses "King Charles Spaniel".

Même s'il ne fait parler de lui que depuis une dizaine d'années, le Cavalier King Charles est apparu en 1924. Il est issu d'une race fort ancienne, le King Charles Spaniel, dont on a retrouvé la trace dans des documents datant du xvie siècle.

En effet, c'est Charles II d'Angleterre (1630-1685) qui donne aux épagneuls nains anglais leurs lettres de noblesse. Il avait une telle passion qu'ils furent dénommés King Charles Spaniels. Le roi ne se déplaçait jamais sans ses chiens qui avaient même le droit d'entrer dans le parlement.

La concurrence arriva avec les carlins et les pékinois qui possèdent un nez plat. Par conséquent, le King Charles devait suivre cette mode[réf. nécessaire]. Les éleveurs durent créer des épagneuls au nez plus court[réf. nécessaire].

La race connut un tel succès que pour la protéger de croisements mal venus, le Toy Spaniel Club fut fondé en 1886 pour établir divers principes et reconnut officiellement le King Charles. Il fut également décidé que son nom serait différent en fonction de ses couleurs. Ainsi les unicolores furent nommés rubis, les noirs et feu King Charles, les tricolores prince Charles et les orange et blanc devenaient blenheim. En 1903, la confusion est telle au Kennel Club, qu'il fallait donner un nom non plus par la couleur mais par la morphologie. Le roi Edward VII intervient et la dénomination historique de King Charles est retenue.

En 1926 dans le catalogue de l'exposition de Crufts se trouvait l'annonce suivante : « Sont recherchés des blenheims Spaniels de l'ancien type, tels qu'ils sont représentés dans les gravures et tableaux du temps de Charles II, avec museau allongé, pas de stop, crâne plat avec le spot caractéristique en son centre. Le premier prix de 25 livres dans les 947 et 948 sera offert par Roswell Eldridge de New York, USA. Ce prix ira à qui recréera le type ancien souhaité. » La reproduction du tableau de Landseer, "The cavalier's pet", était jointe.

Le premier gagnant fut Ferdi of Monham, né le 19 novembre 1923, donc avant la parution de l'annonce ce qui signifiait qu'il existait encore des King Charles ancien modèle. Mais leur existence posa un problème car on avait deux races de chiens : les King Charles au nez court et les King Charles ancien style au nez plus long. Ainsi durant plusieurs années, dans les expositions, l'appellation "old type King Charles Spaniels" fut choisie. Alors en 1928, puisque Eldridge s'était servi du tableau "The cavalier's pet" pour ses recherches, il fut décidé que l'ancien type serait dénommé Cavalier King Charles. Cette dénomination sera officialisée en 1945.

Cependant un dilemme existait : les Cavalier King Charles étaient physiquement les plus proches des chiens tant aimés par Charles II, d'où de nombreuses erreurs d'appellation.

[modifier]Origine du nom Blenheim pour les roux et blanc

Cavalier King Charles "blenheim" de deux ans

Normalement, le véritable blenheim possède une tache rousse au milieu du blanc de son crâne dont voici la légende.

En 1705, la duchesse Sarah, épouse du duc de Marlborough, attendait vainement des nouvelles de son époux parti à la guerre en Bavière, sur les rives du Danube à Blenheim. Nerveuse et anxieuse, elle frotta son pouce fortement sur le front de sa chienne qu'elle tenait sur ses genoux. Cette dernière attendait une portée. Quelques jours plus tard, elle mit au monde des chiots qui portaient tous une marque rousse correspondant au pouce de la duchesse.

C'est à la suite de la victoire éclatante du duc de Marlborough à la bataille de Blenheim, que le duc décida de baptiser les petits épagneuls blanc et roux blenheim.

Le spot correspondant à la marque du pouce de la duchesse Sarah dit "lozenge" en anglais, est une caractéristique très appréciée de la couleur blenheim.

[modifier]Chien de réconfort

À l'âge d'or de la race, au xvie siècle, le Cavalier King Charles était considéré comme chien de réconfort. Les médecins le prescrivaient comme remède. Il réchauffait le giron des dames durant les voyages en voiture et dans les salles glaciales des châteaux. Il attirait aussi les puces de sa maîtresse, en lui épargnant peut-être d'être atteinte par certaines maladies transmises par les morsures de ces parasites.

[modifier]Chien fidèle jusqu'au bout

Marie Stuart, reine d'Écosse, fut emprisonnée avec son épagneul. Lorsqu'elle fut décapitée le 8 février 1587, le chien fut retrouvé pelotonné sous ses jupes. Il fallut l'éloigner de force du corps de sa maîtresse. Il mourut deux jours plus tard.

Charles Ier fut aussi emprisonné avec son épagneul, Rogue, par les partisans des Roundheads. L'épagneul resta auprès de son maître lors de son exécution, puis à l'issue les partisans emmenèrent Rogue en parade dans Londres comme symbole de la défaite du souverain.

[modifier]Apparence

Cavalier King Charles "noir et feu" de 3 mois

Il existe quatre type de robes :

  • noir et feu (noir et roux) : Noir avec des tâches feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, sur la poitrine, les membres et sous la queue. La couleur feu doit être vive. Les marques blanches ne sont pas admises.
  • Tricolore (noir, blanc & roux) : Noir et blanc bien espacés et répartis avec des marques feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, à l'intérieur des membres et sous la queue.
  • Ruby (robe rousse) : Unicolore, d'un rouge intense. Les marques blanches ne sont pas admises.
  • Blenheim (roux et blanc) : Marques rousses bien réparties sur un fond blanc perle. Les marques doivent se scinder d'une façon égale sur la tête, la présence entre les oreilles de la "marque du pouce de la duchesse Sarah" est un plus. Un chien qui n'aura qu'un seul œil cerné de roux est dit "pirate" ; c'est considéré comme un défaut.

[modifier]Caractère

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Merci d’ajouter en note des références vérifiables ou le modèle {{Référence souhaitée}}.
Cavalier King Charles en pleine séance d'exercice

Même si ses origines font référence à ses qualités cynégétiques, le Cavalier King Charles se plaît aujourd'hui bien plus dans la peau de compagnon que dans celle de chasseur[réf. nécessaire]. Il est devenu l'archétype du chien de compagnie : à la fois calme[réf. nécessaire], dévoué[réf. nécessaire] et attaché à ses maîtres[réf. nécessaire]. Il ne leur demande qu'une chose : passer du temps avec eux[réf. nécessaire]. On pourra lui faire confiance pour choisir le coin le plus confortable. Compagnon de toute la famille, il s'adapte à toutes les situations[réf. nécessaire] et se plaît aussi bien en appartement qu'à la campagne pourvu qu'on lui procure sa dose d'activité quotidienne. En effet, il reste un épagneul et doit pouvoir se dépenser. Ainsi, l'agility est un sport qui lui convient.
Toujours de bonne humeur[réf. nécessaire], il se montre particulièrement sociable[réf. nécessaire]. Pas très exubérant (cela dépend des personnalités des chiens comme de celles des maîtres), il est calme[réf. nécessaire] et doux[réf. nécessaire]. Il est très intelligent[réf. nécessaire] et attentif, il comprend pourquoi on le réprimande et exécute avec beaucoup d'attention les tours qu'on lui apprend.

[modifier]Entretien

Cavalier King Charles chez le toiletteur

Les propriétaires de ce chien prévoient en général un bain au moins une fois tous les deux mois en utilisant des produits adaptés. Les yeux du cavalier ne sont pas fragiles s'ils sont bien hydratés par les larmes. Si le matin les yeux sont sales, ils sont parfois nettoyés avec une gaze imbibée d'une lotion oculaire ou de sérum physiologique. Il existe aussi certains produits empêchant l'apparition des tâches rose-brunes sur le poil blanc. Pour l'entretien des oreilles, certains propriétaires jugent nécessaire d'observer et de sentir le conduit auditif une fois par semaine, et si besoin de retirer l'excès de cérumen pour empêcher le développement d'infections.

Les dents du Cavalier King Charles sont vérifiées régulièrement, afin de voir si elles ne sont pas entartrées et intervenir si besoin pour éviter la chute de ses dents. Les ongles s'usent naturellement, mais nécessitent parfois de les réduire en évitant de les couper trop court, ce qui provoquerait un saignement douloureux au chien.

[modifier]Santé

Les Cavaliers ont une durée de vie moyenne de 13 ans et sont sujets à différentes maladies d'origine génétique. La sélection des reproducteurs vise à produire des sujets plus robustes. Certains éleveurs fournissent un certificat garantissant que les parents sont sains et que les chiots ont bien subi un test de dépistage.

Cela concerne :

  • l'endocardiose mitrale ou Mitral Valve Disease (MVD) ou Maladie Valvulaire Dégénérative Mitrale, se traduisant par un souffle au cœur. L'endocardiose mitrale est une pathologie non spécifique à la race, apparaissant chez les chiens âgés mais plus précocement chez les Cavalier King Charles atteints de la forme héréditaire. Elle est apparue récemment à la suite de croisements consanguins et d'une mauvaise sélection des reproducteurs.
    Elle se détecte par une échographie effectuée dès l'âge de 3 ans. Un tel dépistage est indispensable car à défaut de traitement curatif, des thérapies efficaces permettent de ralentir son évolution.
    La MVD se présente en 5 phases allant du simple souffle mitral à la rupture de la valve mitrale.
    Le processus de reflux qui ne peut être pris en charge du fait de l'altération de la valve mitrale provoque une dilatation de l'atrium gauche puis une insuffisance cardiaque lorsque l'augmentation de la fréquence cardiaque ne peut plus compenser la baisse du débit artériel par diminution de la quantité de sang éjecté dans l'aorte, le sang refluant dans l'atrium.
    Le club de race (CENA) a mis en place un protocole de suivi permettant aux éleveurs de sélectionner les reproducteurs. Le principal effet de la MVD est de provoquer des œdèmes pulmonaires.

Tout Cavalier peut également être sujet à :

  • l'engorgement des glandes anales : nécessite une vidange des glandes afin d'éviter la formation d'abcès et leur éventuelle fistulisation. Beaucoup de chiens de petite taille connaissent ce désagrément bénin.
  • des troubles digestifs qui exigent une alimentation dite digeste.

 

22 décembre 2012

le jack rusell terrier

Le Jack Russell Terrier, ou Jack Russell, est une race de chien de terriers, du groupe 3, souvent confondu avec son cousin le Parson Russell terrier.jack

Le créateur de la race, John Russell dit Jack Russell (1795-1883), est un pasteur anglais. Il s'est passionné véritablement pour la chasse et la sélection cynophile, surtout pour le fox terrier et le Jack Russell terrier. Pour le Jack Russell, il voulait obtenir un chien très puissant, court sur pattes, capable de se faufiler dans les terriers, par exemple de renards, de blaireaux.

Aujourd'hui à la mode, il a conquis les salons et apparaît dans de nombreuses publicités. Mais le Jack Russell n'en a pas moins conservé son caractère de chasseur. Le Jack Russell est toujours sur le qui-vive, curieux, vif ; il a parfois du mal à conserver son calme.

Eliot de la baume des fées.jpg

[modifier]Race

Le Jack Russell fait partie de la famille des terriers, créés comme chiens de chasse au renard, au blaireau. C'est un chien vif et énergique, peu enclin à la vie de chien de salon.

[modifier]Caractère et comportement

Jack Russel terrier assis sur ses pattes arrière.

C'est un compagnon adapté aux personnes qui désirent un chien tonique, gai et drôle. Il apprend très vite les bonnes manières comme les mauvaises. Il faut donc l'éduquer avec fermeté et surtout ne pas le traiter comme un chien de salon : il deviendrait un chien difficile, car il a tendance à tout vouloir faire à sa manière. D'un tempérament très têtu, peut-être plus que les autres terriers, il testera en permanence son propriétaire. Même s'il peut être de caractère facile, il est nécessaire de conserver la fermeté même dans le jeu. Une fois bien éduqué, il est un compagnon idéal pour le jeu et les activités extérieures.

Toujours très vigilant, il est un excellent chien de garde, qui aboie au moindre bruit suspect autour de la maison. Authentique chien de chasse, il a besoin de se dépenser régulièrement.

Les Jack-Russell ont le sens de la meute : ils ne s’entendent pas bien avec les autres animaux de compagnie( pas très sociable envers les autres animaux). L'atavisme de chasse étant très fort chez ces chiens, ils peuvent attaquer chats, rats ou cochons d'Inde sur un simple coup de tête. Bien socialisés, ils peuvent également côtoyer le chat de la maison, mais bien souvent, ne savent pas résister au besoin de courser celui qui détale devant eux dans la rue.

[modifier]Apparence

Jack russel.jpeg

Le Jack Russell, petit chien compact avec un corps athlétique. Le poil peut être lisse ou dur (ou un mélange des deux), serré et dense, recouvrant le corps jusque sur le ventre. La couleur est majoritairement blanche (environ 70 % du corps), souvent avec des marques feu, fauve ou noires limitées, de préférence, aux régions de la tête et la base de la queue. La couleur de ses yeux doit être foncée. Sa truffe est noire. Il a des oreilles tombantes dites « en bouton » (la base est droite et environ la moitié retombe, mais elles ne sont, dans les standards, jamais dressées complètement), en forme de V. Le crâne est plat, doté d'une mâchoire très puissante, en ciseau (dents qui s'emboîtent les unes aux autres), avec des dents fortes. Sa queue est de moins en moins coupée depuis la réglementation européenne de 2004 (en France, la caudectomie n'est pas interdite : de ce fait, environ la moitié des Jack Russell y ont la queue coupée). Elle est en harmonie avec son corps.

[modifier]Soins

Ce terrier est facile à entretenir. Le poil lisse tombant chaque jour doit être retiré à l’aide d’une brosse en caoutchouc (il perd son poil toute l'année en très grande quantité). Le type à poil dur doit être épilé de temps en temps. Son poil est semi-imperméable, ce qui le rend facile à nettoyer en cas de pluie ou de boue. Il n'est pas recommandé de le laver trop souvent.

[modifier]Exercice

Le terrier du Révérend Jack Russel dispose d’énormes réserves d’énergie et il faudra faire de son mieux pour lui donner des occasions de les brûler, car il a besoin de beaucoup plus qu'une promenade quotidienne. Il doit pouvoir courir et s’amuser tous les jours et adore creuser. Mais il peut tout aussi bien se sentir bien dans un appartement que dans une maison ou encore une ferme. Il se rendra utile en chassant les rats et autres indésirables. Il est idéalement adapté à des activités comme l'Agility et la Chasse au renard. Il est également parfait pour accompagner marche et randonnées.

22 décembre 2012

le beagle

beagle

le beagle

Le beagle ([bigl]) est une race de chien originaire d'Angleterre, de taille petite à moyenne. Son apparence est similaire à celle du beagle-harrier bien qu'il soit plus petit, avec des pattes plus courtes et des oreilles plus longues.

Le beagle est un chien courant, souvent utilisé en vénerie, et sélectionné pour la chasse au lapin, la chasse au chevreuil, au lièvre et plus généralement au gibier à poils. Il a un odorat très fin qui lui permet de servir en tant que chien de détection. Populaire comme chien de compagnie en raison de sa taille, de son tempérament et de son absence de problème de santé héréditaire, ces caractéristiques en font aussi un animal de laboratoire.

Bien que de petits chiens courants aient existé il y a 2 000 ans, la race moderne a été développée en Grande-Bretagne dans les années 1830 à partir de différentes races, dont le talbot. le chien courant du Nord et le chien courant du Sud, races aujourd’hui disparues, et probablement le beagle-harrier.

Le beagle est dépeint depuis l’ère élisabéthaine en littérature, et plus récemment au cinéma à la télévision et dans la bande dessinée (notamment avec le personnage de Snoopy).

Étymologie et sémantique:

La première apparition écrite du mot « beagle » remonte au XVé siècle avec le Livre de Saint Albans de Juliana Berners ; dans la littérature anglaise, il remonte à 1475 dans Esquire of Low Degree : dans les deux cas, le mot est employé comme un terme générique désignant des chiens courants de petite taille, et non pas la race de chien actuelle. On ne sait pas pourquoi le Kerry beagle, noir et feu, présent en Irlande depuis l’ère celtique, a pris le nom d’un beagle : avec 56 à 61 cm à l’épaule, il ne peut être qualifié de petit chien courant.

L’origine du mot est incertaine, il pourrait dériver du français bégueule (de « béer » et de « gueule ») ou serait issu du mot celtique beag, qui signifie « petit » dont on retrouve la trace dans les mots begle en ancien anglais et beigh en ancien français. Le mot pourrait aussi provenir du français « beugler », en référence à la voix puissante du beagle. En français, l'orthographe « bigle » a été utilisée. il s’agit d’une transcription phonétique partielle du terme anglais. La prononciation actuelle est [bigl].

En anglais, l'expression « singing beagle » (littéralement « beagle chantant »), employée par la reine Elisabeth, fait référence à l'aboiement harmonieux du beagle. Le « beagling » est en revanche un terme de chasse qui signifie « chasser avec des beagles ». En français, on parle de « beagle Elizabeth » pour désigner une variété de beagle désormais disparue, qui était caractérisée par une très petite taille (moins de 25 cm de haut) ; les termes anglais désignant la même variété insistent plus sur cette miniaturisation (gloves Beagle, dwarf Beagle, pocket Beagle - littéralement beagle de sacoche, beagle nain, beagle de poche).

Histoire:

Le chien courant du Sud est peut-être un ancêtre du beagle.

Des chiens courants de petite taille, similaires au beagle moderne, sont présents dès l’époque de la Grèce anceinne : Xénophon, au Vé siècle av. JC, décrit dans le Cynegeticus de petits chiens courants chassant le lièvre et suivis à pied par le chasseur. Ces chiens sont probablement importés en Bretagne romaine par les Romains, bien qu'aucun document ne l'atteste. On retrouve la trace de ces petits chiens de chasse dans les lois de la forêt royale de Knut 1er d'Angleterre : ils sont alors exemptés d’une ordonnance qui exigeait de mutiler une patte aux chiens pouvant courir derrière un daim. Si les lois de Knut sont authentiques, cela confirme que des chiens ressemblant aux beagles sont présents en Angleterre avant 1016 ; toutefois, celles-ci ont été peut-être inventées au Moyen Âge.

Au XIé siècle, Guillaume le Conquérant introduit le talbot en Grande-Bretagne. C’est une race au pelage presque entièrement blanc, lente, à la gorge profonde, proche du chien de Saint-Hubert. Un croisement avec des greyhounds, effectué dans le but d'accroître leur vitesse, donne naissance au chien courant du Sud (southern hound) et au chien courant du Nord (north country beagle) : au XVIIé siècle, ces deux races sont développées pour chasser le lièvre et le lapin.

Le chien courant du Sud, un chien grand, lourd, avec une tête carrée et de longues oreilles soyeuses, est commun au sud de la rivière Trent. Bien que lent, il est endurant et possède un odorat développé. Le chien courant du Nord est surtout élevé dans le Yorkshire et est commun dans les comtés du nord. Il est plus petit et plus rapide que le chien courant du Sud, moins lourd avec un museau plus pointu, mais son odorat est moins développé.

Au XVIIIé siècle, la chasse au renard devient de plus en plus populaire et ces deux races tendent à diminuer en nombre. Ces chiens typés beagle sont croisés avec des races plus imposantes, spécifiques à la chasse au cerf, pour produire le foxhound anglais. Les effectifs des chiens courants du gabarit du beagle diminuent et ces chiens sont alors proches de l’extinction : quelques fermiers assurent leur survie au travers de petites meutes spécialisées dans la chasse au lapin.

Développement de la race moderne:

Les meutes fondatrices:

Cette image du XIXé siècle montre un beagle au corps plus lourd que l’actuel.

Le révérend Phillip Honeywood établit une meute de Beagle dans l’Essex dans les années 1830, formant la base de la race du beagle. Bien que les détails des lignées de cette meute ne sont pas enregistrés, des chiens courants du Nord et des chiens courants du Sud forment probablement la majeure partie de l’élevage. William Youatt suggère qu’une majorité de cette lignée de beagle est issue du harrier, mais l’origine de cette race est elle-même obscure13. Quelques écrivains suggèrent encore que le sens pointu de l’odorat du beagle viendrait d’un croisement avec le kerry beagle14.

Les beagles d’Honeywood sont petits (25 cm à l’épaule environ) et totalement blancs15. Le prince consort Albert et lord Winterton, un joueur de cricket connu, ont aussi des meutes de beagles, et l’intérêt royal porté à cette race a probablement permis son retour, bien que la meute de Honeywood fut de meilleure qualité parmi les trois16.

On attribue le crédit de développeur de la race à Honeywood, mais celui-ci produit des chiens pour la chasse uniquement : Thomas Johnson travaille à l’amélioration de la race afin d’avoir des chiens à la fois beaux et bons chasseurs.

Une race hétérogène:

La race est d'abord fortement hétérogène. Des différences morphologiques, au niveau de l'attache des oreilles ou de la forme du museau et des lèvres, existent entre les meutes17. En 1800, dans le Sportsman's Dictionnary, deux variétés sont distinguées selon leur taille : le beagle du Nord, de taille moyenne et le beagle du Sud légèrement plus petit17,18.

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En plus des variations de taille, différents types de robes existent au milieu du xixe siècle : il existe une variété à poil dur, présente au pays de Galles17, et une à poil lisse. La première survit jusqu’au début du xxe siècle, et il reste des traces de sa présence lors d’expositions caninesjusqu’en 1969, mais cette variété est à présent éteinte et a probablement été absorbée dans la lignée principale des beagles19. Les couleurs sont elles-aussi très variées : du beagle totalement blanc, au beagle blanc et noir ou blanc et orange en passant par le beagle blue mottled, moucheté gris et noir17.

Quelques images des premiers beagles (dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant d'en haut à gauche) : 1833, 1835, beagle de Stonehenge (1859) et beagle Élisabeth (1859).

Dans les années 1840, on commence à développer le standard du beagle mais il reste une large variation de taille, de tempérament et de fiabilité entre les meutes20. En 1856, dans le Manuel des sports ruraux britanniques (Manual of British Rural Sports), « Stonehenge »Note 2 divise toujours le beagle en quatre variétés : le medium beagle, le dwarf beagle ou lapdog beagle, le fox beagle (une version plus petite et lente du foxhound) et le beagle à poil dur, ou terrier beagle, qu’il définit comme un croisement entre l’une des trois variétés et une race de terrier écossais21. Il donne aussi un début de standard :

« Le beagle mesure de 25 pouces (63,5 cm), ou même moins, jusqu'à 15 pouces (38,1 cm). Leur silhouette ressemble à celle du vieux chien courant du Sud en miniature, mais avec plus d'élégance et de beauté ; et leur style de chasse ressemble aussi à celui de ce chien courant21,Note 3 ».

En 1887, le beagle n’est plus en voie de disparition : il y a déjà dix-huit meutes en Angleterre22. Le Beagle Club est formé en 1890 et le premier standard est écrit au même moment23. L’année suivante, l’Association of Masters of Harriers and Beagles est formée au Royaume-Uni ; l'action de cette association combinée à celle du Beagle Club et aux expositions canines permet d'homogénéiser la race. En 1902, le nombre de meutes est de quarante-quatre22.

Exportations:

Le beagle est importé aux États-Unis au plus tard dans les années 1840, mais les premiers chiens sont destinés uniquement à la chasse et présentent une qualité esthétique variable : ils ressemblent à des teckels aux pattes rigides, avec une tête fragile. L’établissement d’une lignée de qualité commence dans les années 1870 quand le général Richard Rowett de l’Illinois importe quelques chiens d’Angleterre et commence un élevage. Les beagles de Rowett sont reconnus pour avoir servi de modèles au premier standard américain, écrit par Rowett, L. H. Twadell, et Norman Ellmore en 188724. Le beagle est accepté comme race par l’American Kennel club (AKC) en 1884.

En 1864, le beagle est apporté en France par Paul Caillard aux frères de Chabot. Ceux-ci offrent des individus au comte de Beauregard qui forme une meute réputée excellente à la chasse25 et permet le développement de la race dans tout le pays. Au xxe siècle, la race s’est répandue dans le monde entier.

Vers la popularité au xxe siècle:

Dès sa formation, l’Association of Masters of Harriers and Beagles gère une exposition régulière à Peterborough qui a commencé en 1889, et le beagle club propose sa première exposition en 189623. Le beagle obtient toujours le succès jusqu’à la Première Guerre mondiale durant laquelle les expositions sont suspendues. Après la guerre, la race est à nouveau sur le point de s’éteindre : les derniers beagles Elizabeth sont probablement perdus à ce moment, et les enregistrements déclinent. Quelques éleveurs, notamment Reynalton Kennels, travaillent à faire revivre l’intérêt porté à ce chien, et au moment de la Seconde Guerre mondiale, la race se porte de nouveau mieux. Les enregistrements déclinent encore durant la guerre mais remontent immédiatement après26.

Comme chien de race, le beagle a toujours été plus populaire aux États-Unis et au Canada que dans son pays d’origine. Le National Beagle Club of America est formé en 1888 et dès 1901, un beagle gagne un Best in show. Comme au Royaume-Uni, l’activité durant la Première Guerre mondiale est minimale, mais la race a repris vie plus vite en Amérique du Nord. En 1928, le beagle gagne de nombreux prix à l’exposition du Westminster Kennel Club et en 1939, le champion Meadowlark Draughtsman obtient le titre de chien américain de race le plus récompensé de l’année27. En 1959, Derawunda Vixen gagne le Best in Show au Crufts23. Le 12 février 2008, le beagle Uno, gagne la catégorie Best in show au Westminster Kennel Club pour la première fois de l’histoire de la compétition28.

En Amérique du Nord, le beagle est classé dans les dix races les plus populaires depuis plus de trente ans29. De 1953 à 1959, le beagle est la race la plus enregistrée de l’American Kennel Club30, et en 2005 et 2006 il est classé cinquième sur un total de 155 races31. Les mêmes années, il n’est que 28e et 30e au classement des enregistrements du Kennel Club32. En France, le beagle est beaucoup moins populaire malgré une croissance des inscriptions au livre des origines français depuis quatre décennies : en 2007, il n’est que la 17e race de chien en termes de nombre d'inscription (2 701 inscriptions)33. Le beagle est cependant le chien de catégorie 6 le plus produit en France (3 310 demandes d'inscription), avec une large avance sur le second, le basset hound (996 demandes d'inscription)34. La population totale sur le territoire français est estimée à 40 000 beagles35.

AnnéeInscriptions au LOF36,37,38
1976 1357
1986 1417
1996 1708
2006 2723

Standard:

Apparence:

Portrait d'un beagle.
La truffe de couleur foie est tolérée pour les sujets bicolores blanc et roux39.

L’apparence générale du beagle rappelle celle du foxhound anglais en miniature, mais la tête est plus large avec un museau plus court, l’expression faciale complètement différente et les pattes sont plus courtes en proportion d’avec le corps40. Le corps est compact, avec des pattes courtes mais bien proportionnées : il ne faut pas qu'il ressemble à celui d'un basset. Le standard anglais précise que le beagle a « une impression de distinction dénuée de tout trait grossier ».

Le standard recommande une taille entre 33 et 40 cm au garrot mais des tailles proches (de l'ordre du centimètre) de cette fourchette sont tolérées41. Le beagle pèse entre 12 et 17 kg42, les femelles étant en moyenne légèrement plus petites que les mâles43.

Il a un crâne bombé, un museau carré et une truffe noire (parfois de couleur foie). La mâchoire est forte avec une dentition bien alignée et des babines bien dessinées. Les yeux sont larges, noisette ou marron foncé, avec un léger regard suppliant de chien courant. Les oreilles larges sont longues, douces et au poil court, s’incurvant au niveau des joues et s’arrondissant à hauteur des lèvres. L'attache et la forme de l'oreille sont des points importants pour la conformité du standardNote 4 : l'implantation de l'oreille doit être dans une ligne reliant l'œil et la pointe de la truffe, l'extrémité est bien arrondie et atteint presque l’extrémité du nez lorsqu’on l’étire en avant41.

Le cou est fort, mais de longueur moyenne ce qui lui permet de sentir le sol sans difficulté, avec peu de fanons (peau de cou lâche). La poitrine large se rétrécit sur un abdomen et une taille fuselés, et une courte queue légèrement incurvée qui se termine par un fouet blanc. Le corps est bien délimité par une ligne du dessus (ligne du dos) droite et de niveau et un ventre qui n’est pas exagérément relevé. La queue ne doit pas s’enrouler sur le dos, mais rester droite quand le chien est actif.

Les membres antérieurs sont droits et bien placés sous le corps. Les coudes ne tournent ni en dehors, ni en dedans, et sont situés à peu près à la moitié de la hauteur au garrot. L'arrière-main est musclée, avec des jarrets fermes et parallèles, ce qui permet une poussée motrice importante, nécessaire à tout chien de travail.

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Robe:

À la naissance, les beagles tricolores sont noir et blanc : le marron apparait avec le temps.

Le standard du beagle précise que « le poil du beagle est court, dense et résistant aux intempéries », ce qui signifie que c’est un chien capable de rester dehors par tous les temps, et qu’il est avant tout un chien de chasse robuste avant d’être un chien de compagnie44. Les couleurs admises par le standard sont celles des chiens courants anglais. La couleur foie n'est pas autorisée par le Kennel Club mais par l'American Kennel Club. L'ensemble de ces couleurs sont d'origine génétique et certains éleveurs essaient de déterminer les allèles des géniteurs afin d'obtenir la robe désirée45.

Les chiens tricolores ont un pelage blanc avec des taches noires et marron. Toutefois, de nombreuses variations de couleurs sont possibles, le marron s'étalant sur une plage de couleur allant du chocolat au roux très clair, ainsi que de motifs46 : du « classic tri » avec des taches aux couleurs bien dissociées, au « faded tri » (dilution de la couleur marron dans le noir) ou encore les beagles « pie », dont les couleurs forment des taches sur un fond majoritairement blanc. Les beagles tricolores naissent le plus souvent noir et blanc. Les aires blanches sont définitives dès huit semaines mais les zones noires peuvent ternir en brun durant la croissance47 (le marron peut mettre un à deux ans avant de se développer). Quelques beagles changent graduellement de couleur pendant toute leur vie et peuvent perdre leur couleur noire.

Les chiens bicolores ont toujours une base blanche avec des taches d’une seconde couleur. Le feu et blanc est la couleur la plus commune des beagles bicolores, mais il y a une large palette d’autres couleurs comme lemon (citron), un marron très clair proche du crème, rouge (roux très marqué), marron, foie, marron foncé et noir48. La couleur foie est peu commune et certains standards ne l’acceptent pas ; elle est souvent associée à des yeux jaunes.

Les variétés tiquetées ou marbrées sont de couleur noire ou blanche constellée de petites taches colorées comme le beagle blue-mottled aussi appelé beagle bluetick, qui a des taches qui paraissent bleu nuit, de manière similaire à la robe du petit bleu de Gascogne. Quelques beagles tricolores ont aussi cette robe particulière49,50.

La seule robe unie autorisée est la robe blanche, c'est une couleur très rare. Quelle que soit la robe du beagle l'extrémité de sa queue doit être munie de longs poils blancs formant un panache. Ce fouet blanc a été sélectionné par les éleveurs pour que le chien soit visible même si sa tête est baissée au sol, lorsqu’il piste une proie44.

Deux robes supplémentaires, non reconnues par les clubs canins, existent : le beagle bleu norvégien (Norwegian blue beagle), aussi appelé beagle bleu russe (Russian blue beagle) dont la robe est merle, c'est-à-dire gris clair et parsemée de taches plus foncées51, et le beagle bringé52. Ces deux nouveaux types de robe sont des résultats de croisements avec d'autres races.


Avec le 
chien de Saint Hubert, le beagle est le chien au sens de l’odorat le plus développé53. Dans les années 1950, John Paul Scott et John Fuller commencèrent une étude de treize ans sur le comportement canin. Ils testèrent l’odorat de différentes races en mettant une souris dans un champ d’une acre et en mesurant le temps mis pour la retrouver. Le beagle la retrouva en moins d’une minute, tandis que le fox terrier la retrouva en quinze minutes et que d'autres races, comme le Scottish Terrier, n'y parvinrent pas. Le beagle sent le sol et n’est pas très bon pour détecter une piste dans l’air54.Odorat:

Variétés:

Différences dans les standards:

L’American Kennel Club et le Canadian Kennel Club reconnaissent deux variétés séparées de beagle : le « 13 pouces » pour les beagles mesurant moins de 33 cm et les « 15 pouces » pour les chiens entre 33 et 38 cm. Le Kennel Club et les clubs affiliés à la Fédération cynologique internationale ne reconnaissent qu’un seul type, mesurant de 33 à 41 cm. Des variétés anglaises et américaines sont parfois mentionnées. Cependant, il n’y a aucune reconnaissance officielle de ces deux variétés.

Le standard américain reconnait la couleur foie alors qu'elle est clairement interdite pour le standard britannique.

Le patch hound ou patch beagle:

Une souche connue sous le nom de patch hound a été développée par Willet Randall et sa famille depuis 1896 spécialement pour la chasse au lapin. Cette variété n’est pas nécessairement tachetée55.

Le beagle Élisabeth:

Des races miniatures de chiens ressemblant au beagle sont connues depuis le règne de Édouard II d’Angleterre et Henri VII d’Angleterre, tous les deux ayant des meutes de glove beagles, appelés ainsi parce que ces chiens entraient dans les poches des selles des chevaux.

La reine Élisabeth avait une race appelée pocket beagle, qui mesurait 20 à 23 cm au garrot, assez petit pour rentrer dans un sac (« pocket ») ou une sacoche. Les chiens de grande vénerie couraient après la proie sur les terrains dégagés, et après les chasseurs lâchaient les petits chiens pour continuer la traque sur des terrains embroussaillés. Élisabeth Ire en parle comme ses « singing beagles » et divertissait souvent ses invités en laissant ses beagles miniatures cavaler parmi les assiettes et les verres sur la table56.

Le poète et écrivain du xviie siècle Gervase Markham parle du beagle comme étant assez petit pour s’asseoir dans les mains d’un homme57. Le standard du beagle Élisabeth existe en 189058 et il stipule que sa taille ne doit pas dépasser dix pouces (25,4 cm); cette lignée est désormais éteinte, bien que des éleveurs aient tenté de recréer la variété59.

Même en ayant disparu depuis au moins un demi-siècle, des beagles Élisabeth sont parfois à vendre, mais ce beagle nain n’est reconnu par aucun club canin. Ces petits beagles vendus comme beagles Élisabeth, sont en fait le résultat d’une mauvaise descendance (beagles hors standard) ou atteints de nanisme59.

Épreuve de travail:

Le beagle peut participer à une épreuve de travail pour les chiens courants où ses qualités de chien de chasse sont évaluées avant ses qualités esthétiques. Il n'existe pas de standard de travail codifié60. Le beagle est la seule race à pouvoir concourir dans toutes les catégories d'épreuves de chasse pour chiens courants34. Le récri doit être harmonieux et refléter l'intensité de la chasse, la tête est collée à la piste, la queue est bien droite. La chasse doit être gaie, rapide et le rythme est soutenu. Le beagle montre un esprit d'initiative lorsque la piste est perdue60.

Caractère:

Le beagle est sociable avec les autres chiens (ici, un lévrier greyhound).

Le beagle a un tempérament doux et de bonne disposition, pacifique. Décrit dans de nombreux standards comme gai, il est aimable et en général ni agressif, ni timide. Réputé gentil et très affectueux, il se montre un compagnon attachant. Bien qu’il puisse être distant avec les étrangers, il aime la compagnie et est en général sociable avec les autres chiens.

Une étude de Ben et Lynette Hart faite en 1985, montre qu’il est considéré comme la race ayant le plus haut niveau d’excitabilité devant le yorkshire, le cairn terrier, le schnauzer nain, le west highland white terrier et le fox terrier61,Note 5. Le beagle est intelligent, mais ayant été élevé pendant des années pour poursuivre des animaux, il est aussi têtu et entêté, ce qui peut le rendre difficile à dresser. Il est en général obéissant lorsqu’il y a une récompense à la clef mais est facilement distrait par les odeurs autour de lui. En 1994, dans son livre The Intelligence of Dogs, Stanley Coren classe le beagle au 72e rang, ce qui en fait selon lui une race au faible potentiel d’obéissance et de travail62.

Bien qu'il risque parfois d'être brusque sans le vouloir, le beagle est parfait pour les enfants de tout âge, car très joueur : c’est l’une des raisons qui en fait un chien de compagnie populaire pour les familles. C’est un chien habitué aux meutes et il peut être atteint d’anxiété de séparation63. Il n'est pas un bon chien de garde, même s’il aboie ou hurle lorsqu’il est confronté à quelque chose d’inhabituel. Tous les beagles ne hurlent pas mais certains aboieront lorsqu’ils sentiront l’odeur d’une proie potentielle64.

Utilité:

Chien de chasse:

Article connexe : Chien courant.
Meute de beagles.
Le beagle peut aussi être un chien de rapport.

Historiquement, la race a été développée en Angleterre pour la chasse à courre du lièvre : les beagles étaient vus comme les compagnons de chasse idéaux par les anciens qui pouvaient les suivre à cheval sans se fatiguer, par les jeunes qui les suivaient sur des poneys et pour les plus pauvres à pied65. Avec la mode des chasses rapides, le beagle, trop petit, tombe en désuétude, mais est toujours employé pour la chasse au lapin. Chasser le lièvre avec une meute de beagles redevient populaire au milieu du xixe siècle. La chasse à courre du lièvre est à présent illégale en Écosse depuis le Protection of Wild Mammals (Scotland) Act 2002 et en Angleterre et au pays de Galles depuis le Hunting Act 2004.

Chasser avec des beagles à pied est considéré comme idéal pour les jeunes personnes et de nombreuses écoles privées britanniques entretiennent par tradition une meute de beagles. Des meutes sont toujours entretenues par les écoles et les universités britanniques suivantes malgré les protestations des associations anti-chasse : EtonNote 6MarlboroughWyeRadley, le Royal Agricultural College et Christ Church66. Cependant, une meute du Wye College dans le Kent a été volée par le front de libération des animaux en 200167.

La meute traditionnelle à pied est constituée de plus de 70 beagles, menée par un maitre d'équipage assisté par un nombre variable de valets – dont le travail consiste à retrouver les chiens égarés. Ce sont des chiens faciles à ameuter68,69 : ils courent très proches les uns des autres ce qui est très utile pour une longue chasse, car cela évite de perdre des chiens et la piste du gibier. Les beagles peuvent aussi être employés seuls ou en couple70.

La chasse au leurre est populaire là où la chasse est interdite ou pour les propriétaires qui ne souhaitent pas participer à une mise à mort tout en souhaitant tout de même voir à l'œuvre les qualités de leurs chiens.

En France, 95 % des propriétaires de beagle sont des chasseurs34. Bien qu'étant incontournable pour les équipages de petite vénerie, la race est surtout utilisée pour la chasse à pied du gibier à poil tel que le lapin et du lièvre35. Il est également le chien courant le plus utilisé pour la chasse au chevreuil68. Il chasse le renard dans l'ouest de la France et le sanglier dans le Midi35.

Aux États-Unis ils sont employés principalement pour la chasse aux lapins depuis les premières importations. Le tableau de chasse des beagles inclut aussi le lièvre d’Amérique, le lapin d’Amérique, des oiseaux, le chevreuil, le cerf élaphe, le lynx roux, le coyote, le sanglier et le renard, et quelques cas de chasse à l’hermine sont recensés70,71. Dans la plupart de ces cas, le beagle est utilisé comme rabatteur70. Le beagle est mieux taillé pour la chasse au lièvre que le harrier, en raison de son odorat très fin et de son endurance. Dans les sous-bois épais, ils sont aussi préférés aux épagneuls pour la chasse au faisan72.

Chien de détection:

Article connexe : Chien de détection.
Les beagles ont un nez très fin. Ce chien est employé par le service des frontières des États-Unis.

Les beagles sont utilisés comme chiens de détection dans la Beagle Brigade par le département de l’Agriculture des États-Unis. Ces chiens détectent la nourriture dans les bagages entrant aux USA. Après avoir essayé différentes races, les autorités ont choisi les beagles parce qu’ils sont petits et peu effrayants pour les gens cynophobes, faciles à entretenir, intelligents et bons travailleurs à condition d’obtenir une récompense73. Ils font le même travail dans d’autres pays comme enNouvelle-Zélande (Ministry of Agriculture and Forestry)74, en Australie (Australian Quarantine and Inspection Service)74, au Canada74, au Japon74 et en république populaire de Chine75. Des races plus grandes sont en général utilisées pour la détection des explosifs, qui nécessite de pouvoir grimper sur les bagages, ce qui n’est pas simple pour un beagle76.

Les beagles sont utilisés comme chiens de détection des termites en Australie77 et ont été signalés comme candidats possibles comme chien anti-drogue et anti-explosif78,79.

Chien de laboratoire:

Article connexe : Expérimentation animale.
Beagles libérés d'un laboratoire par leFront de libération des animaux.

Le beagle est la race de chien la plus utilisée pour des tests sur animaux, en raison de sa taille et de son naturel doux. Sur les 8 018 chiens utilisés au Royaume-Uni en 2004, 7 799 sont des beagles (97,3 %)80 ; en 2005, ce pourcentage diminue à 96,6 %81. Aux États-Unis, où la race de chien utilisée n’est pas spécifiéeNote 7, le nombre annuel de tests effectués sur les chiens a diminué de deux tiers, passant de 195 157 en 1973 à 64 932 en 200482. En France, la race est également non spécifiée, mais le nombre de chiens utilisés dans les laboratoires est stable depuis 2001, avec en moyenne 5 500 chiens83 ; pour un éleveur français, la vente de beagles à des laboratoires est un motif d'exclusion au club de la race34. Au Japon, la loi n'exige pas que l’espèce et le nombre d’animaux soit révélés84.

Au Royaume-Uni, les beagles de laboratoire sont « produits » spécialement dans ce but par des sociétés comme Harlan, qui doivent obtenir une autorisation pour élever ses chiens destinés à la science85. Toutefois, les groupes anti-vivisection ont rapporté des abus sur les animaux de laboratoire et exercé des pressions pour faire cesser ces activités qu’ils jugent barbares : par exemple, la société d’élevage Consort Kennels a fermé en 1997 sous la pression des associations pour le droit des animaux86. En 1997, des images secrètement filmées par un journaliste indépendant dans le Huntingdon Life Sciences montrent le personnel frappant et criant sur les beagles de laboratoire87.

Les beagles sont utilisés dans de nombreuses disciplines : biologie fondamentale, médecine humaine appliquée, médecine vétérinaire, protection de l’environnement humain et animal81,84. Le test descosmétiques sur les animaux est interdit dans les pays membres de l’Union européenne88. Il est permis aux États-Unis s’il n’est pas possible de recourir à d’autres méthodes89, mais quand il faut tester la toxicité des additifs alimentaires, des médicaments et de certains produits chimiques, la FDA utilise des beagles et des cochons vietnamiens comme substituts au test sur les hommes90.

Chien de compagnie:

Le beagle est aussi un chien de compagnie très apprécié, bien qu'il soit davantage utilisé pour la chasse (seuls 4 à 5 % des beagles sont des chiens de compagnie)91. La race est mise en avant dans les médias sans être sur-médiatisée. Le physique sympathique et doux du beagle, ainsi que son gabarit réduit et son caractère amical, séduit les familles et les citadins. En France, le club de la race met en avant la polyvalence de la race, qui peut faire des activités telles que l'agility, du cani-cross ou encore du flyball. Ces utilisations restent cependant très ponctuelles, le beagle étant essentiellement un chien de chasse34.

En raison de leur tempérament amical et de leur gabarit, ils sont aussi fréquemment utilisés en thérapie animale, visitant les malades et les personnes âgées dans les hôpitaux92.

Elevage:

Acquisition:

En 2011, pour l'acquisition d'un chiot, le prix varie entre 600 et 1 000 euros en France selon la lignée et les prix obtenus par les reproducteurs. Il n'y a pas de différence importante entre le prix d'un chien destiné à la chasse, à la compagnie ou aux expositions. Le beagle de chasse est en moyenne un peu moins cher. Une saillie se négocie entre 500 et 1 000 euros. En France, les éleveurs sont nombreux, plus de 2 000 sont affiliés au club de la race34.

Santé:

L'obésité peut survenir chez les chiens sédentaires ou âgés.

La longévité du beagle est en moyenne de 12,35 ans93 ce qui est une espérance de vie typique pour les chiens de cette taille94.

La race est connue pour être rustique et n'est pas atteinte de problèmes de santé particuliers. La dysplasie de la hanche, commune aux harriers et aux grandes races, est rarement considérée comme un problème chez le beagle95. Le beagle peut être atteint d'une forme de nanisme particulière, la chondrodystrophie, appelée plus familièrement Funny puppy96,97 : le développement du chiot est lent et conduit à des malformations osseuses. Dans de rares cas, les beagles peuvent développer une arthrite auto-immune dans les articulations (attaque du système immunitaire sur les articulations) même jeunes. Les symptômes peuvent parfois être soulagés par un traitement aux corticoïdes98,99. Le beagle est prédisposé à l’hypothyroïdie100,101, à la méningo-encéphalite100,99, au rétrécissement pulmonaire99,100 et à l'hypercorticisme99.

Les longues oreilles du beagle sont parfois sujettes à des infections. Les problèmes ophtalmologiques fréquents chez le beagle sont le glaucome et la dystrophie cornéenne102 ; le prolapsus de la glande de Harder et la distichiasis apparaissent parfois, ces deux maladies pouvant être soignées par chirurgie98. Une défaillance du drainage nasolacrymal peut causer des yeux secs ou au contraire laisser s’écouler les larmes sur la face98 : l'hyposécrétion lacrymale est héréditaire chez le beagle100. Les beagles à robe bleue peuvent également être atteints d'une alopécie des robes diluées, une maladie de peau pouvant être traitée mais jamais guérie100.

Comme chien de chasse, il est sujet à des blessures mineures comme des coupures ou des entorses, mais, s’il est inactif, le problème récurrent est l’obésité car il mange tout ce qu’il trouve et il est redevable à ses propriétaires pour réguler son poids98. Des parasites comme les tiques, les puces, les cestodas et les aoûtats ou encore des graines d’herbe peuvent rester cachés dans ses yeux, ses oreilles et ses pattes103. Il peut être en contact avec de nombreux pathogènes, dont l'échinococcose, et les véhiculer. Cet animal est le premier à avoir été testé pour sa sensibilité à une souche du virus H5N1 de la grippe aviaire. L'étude en laboratoire a montré après une inoculation expérimentale qu'il pouvait excréter le virus H5N1 durant quelques jours sans aucun symptôme. Plusieurs types de grippe canine existent, avec comme chez l'homme de possibles recombinaisons génétiques du virus dans un même organisme infecté. L'étude conclut104 que la planification de la lutte contre une pandémie devrait prendre en compte chiens et chats de compagnie.

Les beagles peuvent avoir un comportement connu comme l’éternuement inversé, pour lequel la respiration du beagle est bruyante comme s’il suffoque ou étouffe, mais l’air passe bien à travers la bouche et le nez. La cause exacte de ce comportement est inconnue, mais ce n’est pas dangereux pour le chien105.

Les portées sont en moyenne de cinq à six chiots. La croissance est terminée à douze mois34.

Spécificité de l'élevage:

Le beagle est considéré comme une race facile à élever. En France, le choix des reproducteurs est aisé du fait de l'important cheptel qui permet de trouver facilement un bon géniteur. L'importation de reproducteurs est régulière depuis les années 1970. Les sujets sont importés du Royaume-Uni, mais également du Canada et de l'Europe de l'Est. L'Italie, l'Espagne et la Grèce importent des sujets français. La consanguinité est assez peu utilisée par les éleveurs34.

En France, la ligne directrice de l'élevage est d'obtenir un beagle « beau et bon », c'est-à-dire qu'il n'y a pas de lignées consacrées au travail (chasse) et d'autres consacrées à la beauté. Les éleveurs considèrent que les meilleurs sujets sont capables de remporter les épreuves de travail et les expositions. Un chien ne peut être champion de beauté tant qu'il n'a pas obtenu un qualificatif « Très bon » au travail. Les caractères morphologiques à surveiller sont la ligne du dos qui doit être bien rectiligne, la qualité des aplombs et du poil, la couleur des yeux34.

Club de race:

En France, une première association est créée en 1914 mais est dissoute lors de la Première Guerre mondiale. Le Club français du Beagle, Beagle-Harrier et Harrier est créé le 26 juillet 1921 au Grand Palais à Paris ; son président est alors le vicomte Bernard de Chabot. Les activités du club sont perturbées par la Seconde Guerre mondiale puis reprennent en 1946. L'association publie une revue d'information et organise en région trois à quatre spéciales d'élevage et une nationale d'élevage par an34.

Liens avec les autres races:

Le puggle partage les traits du beagle et du carlin.

Dans les années 1850, Stonehenge recommande un croisement entre un beagle et un scottish terrier comme chien de rapport : le fruit de ce croisement est un bon travailleur, silencieux et obéissant, mais il est petit et peut difficilement rapporter unlièvre106. Le beagle a également servi à améliorer les races basset hound et basset artésien34.

Plus récemment, la tendance est de croiser beagle et carlin pour obtenir le puggle, plus calme et demandant moins d’exercice qu’un beagle. Ce croisement est construit pour la vie en ville107,108,109. D'autres croisements sont populaires, comme le bogle (boxer/beagle), le beabull (bulldog/beagle) ou encore le labbe (labrador/beagle)110.

La race a deux homonymes, le beagle-harrier et le kerry beagle.

Apparitions dans la culture:

Des références au beagle apparaissent dès le xvie siècle dans les travaux d’écrivains tels que William ShakespeareJohn WebsterJohn DrydenHenry Fielding et William Cowper, et dans la traduction d’Alexander Pope de l’Illiade d’HomèreNote 8. Par la suite, les références se multiplièrent.

Le beagle apparait dans les bandes dessinées et les dessins animés dans les années 1950 avec Snoopy le personnage de Peanuts111,112,34Les Rapetou (The beagle boys en anglais) de Walt Disney et Beegle Beagle, le compagnon de Grape Ape.

Il apparait dans de nombreux films, avec quelques rôles principaux comme dans Comme chiens et chats (Cats and Dogs) et suite,Shaïlo (adaptation du livre de Phyllis Reynolds Naylor) et dans la version non-animée de Underdog. Les rôles secondaires sont nombreux avec entre autres AuditionThe Monster Squad et La Famille Tenenbaum (The Royal Tenenbaums) au cinéma, Porthos le beagle de Star Trek : EnterpriseEastEndersLes Années coup de cœur (The Wonder Years), et To the Manor Born à la télévision.

Bagel, l’un des deux beagles de Barry Manilow, apparait de nombreuses fois sur les couvertures de ses albums. Le président américain Lyndon Baines Johnson avait de nombreux beagles et causa un tollé quand il attrapa l’un d’entre eux par les oreilles durant une séance officielle à lamaison blanche113.

Le bateau sur lequel Charles Darwin fit son second voyage qui lui donna les bases de son livre de voyage Le Voyage du Beagle et l’inspiration pour le livre L'Origine des espèces s’appelait le HMS Beagle d’après la race de chien qui donna par la suite son nom à l’atterrisseur Beagle 2.

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22 décembre 2012

le carlin

Le carlin (vient du nom ddu comédien Carlo Antonio Bertinazzi) est une race de chien provenant de Chine (ils étaient les gardiens des temples dans l'ancien temps {le sharpei était gardien des temples chinois} et existant en Europe depuis au moins le XVIé siècle. Il est connu sous l'appellation de Pug aux Etats-Unis, en Australie et en Angleterre (du fait de son profil en poing) et de Mops (faché) en Allemagne et en Russie.Il appartient à la catégorie des chiens de compagnie et des molossoïdes ou molosses.le carlin

Description:

C'est un chien de taille moyenne : environ 30 cm au garrot pour un poids moyen de 6 à 10 kg. Il existe différentes couleurs de robe : sable avec masque noir, abricot avec masque noir et noire. L'origine du carlin noir serait différente de celle du carlin sable.

Pug-puppies-mops-welpen-beige.jpg

C'est un chien à face plate réputé pour ses ronflements, son ronronnement et, étonnamment, ses miaulements.

Il est très apprécié pour sa douceur et son esprit joyeux ainsi que sa vivacité. C'est un chien apprécié des jeunes enfants, pour qui il aura toujours de l'énergie. Il ne grogne pas lorsqu'il est caressé ou pris dans les bras. Il n'est pas agressif. Il peut être très sportif ou au contraire très calme. Il a une santé fragile qui mérite un soin particulier. Ses articulations sont également fragiles, il faut donc éviter de lui étirer les membres ou de le laisser sauter ou tomber de meubles ou d’endroits élevés.

Chiots noirs

Ce fut le chien de compagnie de princesses ou d'aristocrates, telles que la reine Marie-Antoinette, Madame Elisabeth, la princesse Catherine Galitzine, la marquise de Pompadour, Joséphine de Beauharnais,ils étaient aussi les chiens favoris du Duc et de la Duchesse de Windsor avec lesquels ils adoraient se faire photographier, etc.

Toilettage:

Portrait de la princesse Catherine Gamitzine par Van Loo (1759)
Moscou, Musée des Beaux-Arts Pouchkine

On peut lui donner un bain et un shampooing au besoin. Il faut garder un œil sur son museau pour s’assurer qu’il demeure propre et sec. Il peut être nécessaire de lui nettoyer les yeux régulièrement, car le carlin est sensible à l’accumulation de poussière. Il est important de nettoyer à l'aide d'un mouchoir ou d'un linge humide les replis de peau situés entre ses yeux et son museau, parce qu'il peut accumuler des croûtes dues à l'humidité et cela peut provoquer des démangeaisons et des maladies.

 

 

22 décembre 2012

le Yorkshire Terrier

chichiLe Yorkshire Terrier est une race de chien de petite taille appartenant au groupe des terriers et originaire du comté anglais du même nom. Les traits distinctifs de la race sont sa petite taille (poids maximal 3,100 kg) et son pelage long et soyeux de couleur bleue et feu. Très populaire auprès du grand public et en concours, ce chien surnommé "Yorkie" a également été à l'origine d'autres races comme l'Australian Silky Terrier.

Histoire:

C’est au xixe siècle que le Yorkshire a vu le jour, dans le comté anglais éponyme. La race est en effet originaire du Yorkshire et des environs de Manchester, une région accidentée du nord de l'Angleterre. Au milieu du xixe siècle, des ouvriers écossais en quête de travail commencèrent à s'installer dans la région du Yorkshire, en y apportant avec eux des terriers de petite taille qui leur servaient à braconner et les débarrassaient des nuisibles. La petite taille du Yorkie permettait à son propriétaire de le transporter dans une besace et de le sortir au besoin pour débusquer un lapin de son trou. L'élevage des Yorkies était principalement le fait des mineurs et des ouvriers employés dans les filatures de coton et de laine des comtés de Yorkshire et de Lancashire.

La race a pour origine connue trois individus, un mâle nommé Old Crab, une femelle nommée Kitty et une autre femelle dont le nom n'a pas été retenu par l'histoire. Des chiens de race Paisley Terrier (une version réduite du Skye Terrier) semblent également avoir participé aux premiers croisements. Ils étaient sélectionnés à partir de terriers écossais et connus sous le nom de Yorkshire Terriers, du fait que la race avait réellement émergé et évolué dans cette région.

Dans les premiers temps, n'importe quel chien de type terrier qui avait un poil long avec une touche de bleu sur le corps et des reflets fauve ou argent sur la tête et les pattes pouvait concourir dans la catégorie Yorkshire Terrier, pour peu qu'il ait la queue et les oreilles écourtées. Mais vers la fin des années 1860, un exemplaire de Paisley Terrier, présentant les traits typiques du Yorkshire et appelé Huddersfield Ben, dont la propriétaire, Mary Ann Foster, vivait dans le Yorkshire, commença à faire autorité dans les expositions canines à travers le Royaume-Uni, où il imposa le type moderne de la race.

Le Yorkshire Terrier arriva en Amérique du Nord en 1872 et le premier Yorkie à être enregistré à l'American Kennel Club (AKC) le fut en 1878. Comme la plupart des races de Terriers à partir de la fin du xixe siècle, le Yorkshire s'éloigna progressivement de ses origines populaires et de ses fonctions primitives pour être adopté par les citadins et devenir un chien d'agrément.

Morphologie:

Le Yorkshire Terrier est un chien de petite taille à poil long. Très compact, il se tient très droit. Le corps est compact, le dos droit, le rein soutenu, les côtes modérément cintrées. Le poil pend droit et de façon égale de chaque côté, partagé par une raie qui s’étend du nez à l’extrémité de la queue. Sur le corps, le poil est de longueur modérée, parfaitement droit (et non ondulé), gras. La garniture en tête est longue, d’un fauve, de couleur plus soutenue sur les côtés de la tête, à la base des oreilles et sur le museau où le poil est très long. La robe est de couleur bleu acier foncé, s’étendant de l’occiput à la naissance de la queue. Sur le poitrail le poil est d’un fauve intense et brillant. Tous les poils fauves sont plus foncés à la racine qu’au milieu et ils deviennent encore plus clairs à l’extrémité. Le Yorkshire Terrier est un chien de compagnie petit. Le crâne est plutôt petit et plat, n’étant ni proéminent, ni rond. Le museau n'est pas long, la truffe noire. Les mâchoires et les dents sont articulées en ciseaux parfait, régulier et complet, c’est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d’équerre par rapport aux mâchoires. Les mâchoires sont d’égale longueur.

Les yeux sont de dimensions moyennes, foncés, étincelants ; ils sont disposés de façon à regarder droit devant. Ils ne sont pas proéminents. Le bord des paupières est foncé.

Les oreilles sont petites, en forme de V, portées droites, couvertes d’un poil court ; leur couleur est fauve.

Auparavant la coutume était d’écourter la queue.

  • Queue coupée : longueur moyenne ; elle porte un poil abondant, d’un bleu plus foncé que sur le reste du corps, surtout à l’extrémité. La queue est portée un peu plus haut que la ligne du dos.
  • Queue non coupée : poil abondant, d’un bleu plus foncé que sur le reste du corps, surtout à l’extrémité. La queue est portée un peu plus haut que la ligne du dos, aussi droite que possible.

Les membres antérieurs sont droits, couverts d’un poil fauve doré intense qui est un petit peu plus clair à l’extrémité qu’à la racine et qui ne s’étend pas plus haut que le coude sur les antérieurs. Les épaules sont bien obliques.

Les membres postérieurs sont droits quand ils sont vus de derrière. Le grasset est modérément angulé. Ils sont bien couverts d’un poil fauve doré intense qui est quelques tons plus clair à l’extrémité qu’à la racine et qui ne s’étend pas plus haut que le grasset, sur les postérieurs. Les pieds sont ronds, avec des ongles noirs.

Les allures sont dégagées avec une bonne impulsion. Antérieurs et postérieurs se portent droit devant. En action, la ligne du dessus reste bien droite.

Caractère:

Chiots Yorkshire Terrier

En dépit de sa taille minuscule, le Yorkshire terrier a su garder un tempérament de terrier typique. C'est un petit chien très vif, affectueux et têtu, qui apprécie beaucoup les sorties dans la nature. Comme n'importe quel chien, il a besoin de courir, et ne doit pas être constamment porté dans les bras. Il est resté un très bon tueur de souris et de rats, mais du fait de sa taille, ne peut guère attraper d'animaux plus gros, bien qu'il aime aller les affronter. Bien qu'il soit naturellement incapable d'arrêter physiquement un cambrioleur, ses aboiements en font un chien de garde efficace pour donner l'alarme.

Du fait de son fort caractère, le Yorkshire terrier demande une éducation ferme. Il doit être traité comme n'importe quel chien, et non comme un substitut d'enfant. La plupart des morsures de ces petits chiens proviennent souvent d'une éducation inappropriée.

Le Yorkshire terrier, d'intelligence vive, peut être aisément dressé à apprendre des tours, ou à des sports canins comme l'agility.

 

22 décembre 2012

le Border collie


Le Border Collie est une race de chien de berger.border

Histoire:

Origine : Grande-Bretagne - Écosse

Le Border Collie au travail

Le Border Collie est sélectionné à des fins pastorales, depuis plus de deux siècles. On suppose que la race a été fixée à l'aide de sang de Pointer anglais et de Setter Gordon. Par la suite, le terme « Collie » est devenu synonyme de chien de berger. La race est fixée en 1893 par l'étalon Hemp qui est considéré comme son ancêtre. Le Border Collie tire son nom de la région dite « des Borders » (mot signifiant « frontière »), qui sépare l'Ecosse de l'Angleterre, berceau de la race. Ce nom a été adopté dès 1915. La Grande-Bretagne n'a reconnu la race qu'en 1976. Les premiers Border Collie sont arrivés en France au début des années 1980.

Sélection:

Le Border Collie se distingue plus par ses excellentes aptitudes de berger que par sa morphologie. Une spécificité française exige, contrairement aux pays d'Europe, qu'il se soumette a un examen dit « de confirmation ». Celui-ci se déroule sous la houlette d'un expert-confirmateur, la particularité de la race étant que cet examen n'est pas uniquement un examen morphologique, mais surtout un test de travail sur un troupeau. Afin que cet examen soit mené au mieux, le Border Collie est la seule race dont la confirmation a été déléguée au club de race par la Société centrale canine. La confirmation donne à la descendance d'un sujet la possibilité d'être inscrit sur un livre des origines officiel.

Dans les autres pays coexistent généralement plusieurs livres des origines, à l'exemple de la Grande-Bretagne où le livre du Kennel Club (KC) répertorie les chiens d'exposition et de sport, et le livre de l'International SheepDog Society (ISDS) enregistre les chiens de travail. Un chien inscrit à l'ISDS peut d'office obtenir un pedigree KC. Par contre, un chien possédant un pedigree KC doit prouver son aptitude au travail sur troupeau pour être enregistré à l'ISDS, "au titre du mérite". Les chiens peuvent donc avoir un double pedigree.

Le Border Collie n'est pas agressif

Par ailleurs, la confirmation n'est pas le sésame vers une reproduction raisonnée : la race, touchée par la dysplasie des hanches ainsi que par les anomalies oculaires, doit voir ses sujets destinés à la reproduction testés. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la race présente aujourd'hui ce réel particularisme de par sa sélection au travail : on ne doit pas chercher à en faire le chien à la mode, et encore moins un chien de compagnie. Il est donc important de privilégier pour la reproduction, des sujets ayant un réel instinct et de réelles qualités naturelles au travail. De la même manière, on ne doit pas sélectionner ce sujet sur sa couleur, la mode favorisant aujourd'hui des couleurs rares, et conduisant des éleveurs à utiliser pour la reproduction des sujets à la qualité de travail moyenne. Dans le Limousin, on les appelle également "chiens de Robert" en référence à Robert Christin ; berger, éleveur et entraîneur de renom. Sur la base du jeu et de l'attention les chiens arrivent à deviner, anticiper sa demande.

Description:

Extrait standard FCI n° 297 du 24/08/88 Aspect général: chien bien proportionné; la noblesse, l’élégance et l’équilibre parfait de la silhouette harmonieuse se combinent avec une substance suffisante pour donner une impression d’endurance. Tout manque d’harmonie comme tout manque de substance est à éviter.

  • Tête et crâne: crâne passablement large. L’occiput n’est pas prononcé. Les joues ne sont pas pleines, ni arrondies. Le museau qui va en s’amenuisant vers l’extrémité est modérément court et fort; le crâne et le museau sont approximativement de la même longueur. Le stop est bien marqué. La truffe est noire, sauf chez les sujets à robe marron (chocolat) où elle peut être brune. Quand la robe est bleue, la truffe doit être de couleur ardoise. Les narines sont bien développées.
  • Yeux: les yeux sont bien écartés, de forme ovale, de grandeur moyenne, de couleur brune sauf chez les chiens merle où l’on admet qu’un œil ou les deux yeux soient bleus, en partie ou en totalité. L’expression est douce, vive, éveillée et intelligente.
  • Oreilles: les oreilles sont de taille et texture moyennes, bien écartées, portées droites ou semi-dressées et attentives au moindre bruit.
  • Mâchoire: les dents et les mâchoires sont fortes et présentent un articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d’équerre par rapport aux mâchoires.
  • Cou: l’encolure est de bonne longueur, forte et musclée, légèrement rouée; elle va en s élargissant vers les épaules.
Border Collie tricolore
  • Avant-main: vus de face, les membres antérieurs sont parallèles. Vus de profil, les canons métacarpiens sont légèrement obliques. L’ossature est forte mais sans lourdeur. Les épaules sont bien inclinées; les coudes sont contre le corps.
  • Corps: d’apparence athlétique. Les côtes sont bien cintrées; la poitrine est bien descendue et assez large. Le rein est bien descendu et musclé. L’abdomen n’est pas remonté au niveau du flanc. La longueur du corps est légèrement supérieure à la hauteur au garrot.
  • Arrière-main: l’arrière-main est large et musclée; son profil descend gracieusement vers l’attache de la queue. Les cuisses sont longues, larges et musclées; les grassets présentent une bonne angulation; les jarrets sont forts et bien descendus. Du jarret au pied, les postérieurs doivent avoir une bonne ossature et, vus de derrière, ils sont parallèles.
  • Pieds: de forme ovale. Les coussinets sont épais, forts et sains. Les doigts sont cambrés et serrés. Les angles sont courts et forts.
  • Queue: modérément longue, la dernière vertèbre atteignant au moins le jarret; attachée bas, bien garnie de poils, elle se termine par une courbe vers le haut, parachevant la grâce de la silhouette et l’harmonie du chien. La queue peut se relever quand le chien est en action mais n’est jamais portée sur le dos.
  • Allures: l’allure est dégagée, régulière et facile, les pieds se levant au minimum. Elle donne l’impression que le chien est capable de se mouvoir à pas furtifs et très rapidement.
  • Poil: deux variétés
  1. modérément long.
  2. court.

Dans les deux variétés, le poil de couverture est dense, de texture moyenne et le sous-poil est doux et serré, formant une bonne protection contre les intempéries. Dans la variété à poil modérément long, les poils abondants forment une crinière, des culottes et une queue de renard (brosse). Le poil doit être court et lisse sur la face, aux oreilles, sur les membres antérieurs (excepté pour les franges), sur les membres postérieurs, des jarrets aux pieds. Toutes les couleurs sont admises. Le blanc ne doit jamais dominer.

  • Robes:Il existe plusieurs couleur de Border collie, ces couleurs sont toujours accompagnées de blanc (celui-ci ne doit pas dominer): noir, tricolore (noir et tan), brun, brun tricolore, sable, sable tricolore, tan (blond), lilas, lilas tricolore, bleu, bleu merle, bleu merle tricolore, rouge merle, rouge merle tricolore.

Caractère:

Le Border Collie est un chien de berger tenace, travailleur, très docile, concentré, ardent, intelligent, très craintif, mais très peu agressif. Sa sélection, basée sur le travail, en fait un animal dynamique, actif et demandeur d'activités. Presque totalement sélectionné pour le travail sur troupeau, le Border Collie présente une particularité bien spécifique : il a un besoin irrépressible, presque obsessionnel, de rassembler, de rabattre tout ce qui semble se disperser ou fuir. Il peut cependant être un parfait compagnon, pour peu qu'on lui propose suffisamment d'activités.

Par contre, la sélection et le travail des éleveurs ont engendré une grande diversité de caractères et d'apparences. Dans l'idéal, le Border Collie n'est jamais agressif. Il ne doit pas non plus être trop craintif, mais la race l'est. C'est un chien équilibré, intelligent, capable d'analyser de nombreuses situations. Facile à dresser - si on tient compte de son très fort instinct de « rabatteur » et si on sait faire preuve de souplesse - il est capable d'apprendre et d'effectuer toutes sortes de tâches. C'est un chien très attachant, mais il peut se montrer dominant. Il faut rester très vigilant. Le maître peut avoir une très grande complicité avec son chien car celui-ci est très à l'écoute de son maître. Il est très « énergique » et demande beaucoup de temps à son maître.

Activités:

Dans toutes les disciplines que l'on peut pratiquer avec un border Collie, il convient de veiller à ne pas dépasser l'endurance de son chien : le côté volontaire peut conduire à l'épuisement total de l'animal, car il ne sait pas toujours s'arrêter : tant qu'il y a du travail, il y va !

Le « pouvoir de l'oeil » d'un chiot de 3 mois sur des moutons.

L'activité de prédilection du Border Collie reste la garde et le déplacement des troupeaux - ovins, bovins, voire caprins, volailles, etc. - où il peut exprimer pleinement ses capacités et donner libre cours à son instinct. Ardent travailleur, généralement docile mais sachant prendre des initiatives, très complice avec son maître, il possède une grande force : celle du « pouvoir de l'oeil ». On dirait qu'il hypnotise les animaux sur lesquels il doit veiller. De ce fait, il travaille de manière très précise, généralement en douceur, même s'il sait aussi s'imposer par les crocs, si nécessaire. C'est le chien le plus utilisé pour le travail agricole, et c'est également la race la plus représentée dans les concours sur les troupeaux, quels qu'ils soient (« inter-race » ou « spécial Border »).

En Grande-Bretagne, on l'emploie aussi dans différents secteurs : police, douane, assistance, recherche dans les décombres. Il est polyvalent. C'est également la race la plus représentée au niveau international en agility

Le Frisbee est un bon moyen de se dépenser pour un Border Collie.
Border Collie en agility
  • Agility

Grâce à son extrême rapidité, sa souplesse, son gabarit et sa capacité d'apprendre, le Border Collie s'est taillé une large place dans les concours d'agility. Bien maîtrisé par un connaisseur de la race, il peut être un compétiteur redoutable. Mais il n'est pas à mettre entre toutes les mains : c'est un chien qui doit être éduqué en favorisant le calme, sans quoi il deviendra vite ingérable s'il est éduqué dans l'excitation.

  • Flyball

Cette discipline qui demande motivation par le jeu, précision et vitesse est une discipline très appréciée des Border Collie, qui peuvent déployer leur formidable accélération.

  • Cani-cross et bike-jöring

Sa ténacité fait du Border Collie un chien parfaitement adapté à la course à pied et à la traction en VTT. Un travail régulier permet de développer ses capacités d'endurance et d'obtenir d'excellents résultats.

  • Obéissance / obéissance rythmée ou obé rythmée

Très docile, le Border Collie excelle dans ces deux disciplines basées avant tout sur l'obéissance et la reproduction de mouvements travaillés petit a petit, ainsi que sur la complicité avec le maître et sur le calme et l'écoute du chien. On le retrouve également très souvent sur les podiums de ces deux disciplines.

  • Chien guide d'aveugle

Le Border Collie est de plus en plus reconnu comme un chien guide d'aveugle parce qu'il est volontaire, loyal, rapide, actif et qu'il se concentre bien. Sa grande capacité d'apprentissage, sa souplesse et sa capacité à surveiller son maitre en font un excellent chien d'assistance. Il convient de privilégier pour cette activité, des sujets présentant moins d'instinct ou des sujets plus calmes.

  • frisbee


Voici encore un sport dans lequel le Border Collie peut aussi s'épanouir car il possède les principales qualités requises : le gabarit assez léger, la rapidité et la souplesse.

Santé:

Le Border Collie présente une espérance de vie de 12 à 14 ans. Statistiquement parlant, les chiffres sont tout autres cependant, notamment dû aux accidents fréquents dont sont victimes ses sujets, à force de vouloir arrêter voitures ou tracteurs ... Rustique, le Border Collie, de par sa sélection, présente peu d'anomalies sanitaires. Cependant, plusieurs tares potentielles doivent être dépistées avant toute reproduction et d'autres doivent être recherchées également :

Border Collie aux yeux vairons

- Anomalie de l'œil du colley (AOC) et atrophie de la rétine (APR). Plusieurs examens peuvent être conduits pour dépister ces problèmes : les examens « mécaniques » menés par un vétérinaire ophtalmologue, et un test génétique réalisable via un échantillon d'ADN par un laboratoire (voir Optigen, Antagene, Genindexe). L'APR provoque la dégénérescence et la mort des cellules de la rétine, à l'arrière de l'œil, et conduit plus ou moins rapidement le sujet à la cécité. Un animal atteint d'APR peut être un excellent compagnon, la maladie n'influant pas sur le pronostic vital et le chien s'adaptant très bien à cette affection. L'AOC, connue également sous le nom d'hypoplasie choroïdienne, est une maladie héréditaire. Les chiens avec une forme légère non évolutive présentent un amincissement de la choroïde sans perte de vision durant toute leur vie (grades 1 et 2). Les chiens avec une forme grave et évolutive développent un colobome qui peut conduire à un décollement partiel ou total de la rétine, à des hémorragies intra-oculaires et à une perte de vision (grades 3 et 4). Les formes légère et grave étant dues à une mutation dans le même gène, des chiens atteints d’une forme légère peuvent engendrer une descendance présentant une forme grave. Ces sujets peuvent être de bons auxiliaires de ferme ou d'excellents compagnons ; néanmoins, ils doivent impérativement être écartés de la reproduction et stérilisés.

- Dysplasie de la hanche. Il convient de faire effectuer une radio des hanches (pratiquée par le vétérinaire sous anesthésie générale) pour tout sujet destiné à la reproduction. À noter que si la dysplasie peut être d'origine génétique, elle peut aussi être environnementale (alimentation trop riche ou trop pauvre, locaux d'élevage au sol glissant, activité inadaptée en période de croissance). Comme il est délicat d'en déterminer l'origine, les sujets dont les hanches présentent des anomalies doivent être écartés de la reproduction.

- Sensibilité médicamenteuse. Les chiens sensibles présentent une anomalie génétique (une mutation) dans le gène MDR1. Lorsque le gène MDR1 n’est pas fonctionnel, différents médicaments (voir liste ci-dessous) s’accumulent dans le cerveau et deviennent toxiques jusqu’à provoquer une forte intoxication et éventuellement la mort de l’animal. Les animaux atteints sont généralement sensibles à l'ivermectime, composant vermifuge. Si le Border est assez peu touché, il peut cependant être utile de faire pratiquer le test génétique dans le cadre de la reproduction ; même si la proportion de Border Collie touchée reste infime, cela pourra peut-être éviter à terme le développement de la maladie.

- Des cas d'Épilepsie ou de torsions d'estomac sont également référencés : ils seraient dans cette race probablement plus d'origine environnementale, le Border Collie étant une race sensible, un grand stress, un exercice soutenu, des conditions météos ou de travail extrêmes, pouvant conduire a des crises d'épilepsie ou des torsions d'estomac. Cela reste cependant rare.

Border Collie célèbres:

  • Ficelle et Rex, le couple de chien de berger dans le film Babe. le cochon devenu berger (1996) ;
  • Pépito le plus grand ramasseur de balles de tous les temps.
22 décembre 2012

le chihuahua

chihuahua

Le chihuahua, (en espagnol chihuahueño ou aussi chihuahua) est le chien le plus petit du monde. Son nom vient de l’état mexicain homonyme. Il pèse quelquefois moins d’un kilogramme mais la fourchette idéale est comprise entre 1,5 et 2,5 kg.

Histoire:

On admet que jadis, ce chien vivait en liberté au Mexique et qu’il a été capturé et domestiqué par les indigènes à l’époque préhispanique.

On peut voir un chien correspondant en tous points au chihuahua dans le tableau de Sandro Botticelli peint en 1482 , soit 10 ans avant l’arrivée des européens aux Amériques, intitulé Scènes de la vie de Moïse.

Description physique:

Le chihuahua est classé, dans la nomenclature de la Fédération cynologique internationale (FCI) dans le groupe 9 (chiens d’agrément et de compagnie), plus spécialement dans la section 6 (Chihuahueño), qui regroupe les chihuahuas à poil court et les chihuahuas à poil long.

Il est très résistant malgré son apparente fragilité. Sa longévité moyenne est évaluée aux alentours de quatorze ans et peut atteindre dans quelques cas une vingtaine d'années. On distingue populairement "le chihuahua des villes" et "le chihuahua des champs". En effet, s'il est souvent présenté comme un chien "manchon" ou "de canapé", c'est un chien tonique, capable d'endurer de longues marches, parfait compagnon pour la randonnée. En liberté dans la nature, il adore courir avec d'autres chiens.

Caractéristiques anatomiques:

Le chihuahua peut mesurer jusqu'à 16 centimètres sur pattes. Son corps est compact et bien construit.

  • Ligne du dessus : Droite.
  • Garrot : Peu marqué.
  • Dos : Court et ferme.
  • Reins : Fortement musclé.
  • Croupe : Large et forte ; presque plate ou légèrement inclinée.
  • Yeux : gros et très expressif
  • Poitrine : Large et bien descendue, côtes bien cintrées ; vue de face, spacieuse, mais sans exagération ; vue de profil, elle descend jusqu’au niveau des coudes ; pas en forme de tonneau.
  • Ligne du dessous : Nettement dessinée par un ventre bien remonté.
  • Il n'y a pas de modèle de poids pour le chihuahua. Aucun chihuahua ne fait le même ; il ne faut donc pas exiger un poids de ce chien. Dans tous les cas, une fois adulte son poids peut varier de 800 g à 1,5 kg voir 2 kg ou plus. Pour vérifier éventuellement sa croissance et savoir à peu près quel poids il fera adulte, mutipliez par 2 son poids à 3 mois. Ex : 3 mois = 500 grammes - Adulte = 1 kg (fiable à 70 %)

Défauts:

  • Crâne étroit et bombé. Celui peut avoir et a dans la plupart des cas une fontanelle non fermée. Attention à sa tête quand il est petit. Cela peut avoir un avantage, en cas de chute car le cerveau n'est pas compressé par une boite cranienne complètement fermée.
  • Œil petit, enfoncé dans l’orbite ou saillant.
  • Prognathisme supérieur ou inférieur.
  • Luxation de la rotule.
  • Tendance à l'hypoglycémie en cas de stress ou de non alimentation durant plusieurs heures. (Le Chihuahua doit s'alimenter par petite quantité mais régulièrement pour éviter les crises d'hypoglycémie.
  • De par sa petite taille (bébé ou adulte) le chihuahua n'est pas particulièrement fragile, mais une attention constante de ses maîtres est nécessaire. En effet, quand vous le prenez dans vos bras, faites-le dans un panier. Le chihuahua est tellement vif, qu'une chute serait fatale. D'autre part, quand vous regardez un programme TV ou autre chose, veillez à ce que votre chien ne soit pas sur le canapé ou sur la chaise que vous occupez. De ce fait, le chihuahua, n'est pas un jouet, il peut être en présence d'enfants, mais pas avec des bébés ni d'enfants en bas âge, car ces derniers ne seraient pas assez vigilants et des erreurs de manipulation pourraient vite devenir des catastrophes.

La plupart des accidents (parfois fatals) sont souvent des fautes d'inattention ; car à vrai dire, le chihuahua n'est pas un chien plus fragile que les autres. Son espérance de vie peut parfois aller jusqu'à 20 ans.

  • Sa petite taille fait qu'il peut avoir des problèmes de larynx et être sujet à des toux lorsqu'il est excité ou peureux. En cas de toux récurrente, il est nécessaire de faire un examen complet par un vétérinaire.

Robe:

Chihuahuas à poil long.
Chiot chihuahua.
  • Poil : Il y a deux variétés de poil dans cette race (poil long,poil mi-long et poil court) : Variété à poil court : Le poil est court et bien couché sur tout le corps; en présence de sous-poil, le poil est légèrement plus long ; un poil clairsemé à la gorge et au ventre ; il est légèrement plus long au cou et à la queue, court sur la face et les oreilles. Il est brillant et de texture douce.
  • Variété à poil long : Le poil est fin et soyeux, lisse ou légèrement ondulé ; le sous-poil n'est pas trop dense ; il est plus long autour du cou et forme des franges aux oreilles, ainsi qu’un panache à la queue.
  • Couleurs : toutes couleurs, souvent unicolore, blanc et noir ou crème ou alors couleur feu. Seule la couleur merle est interdite.

Caractère:

C'est un chien à fort caractère qui peut être têtu, c'est pourquoi il faut l'éduquer comme un "vrai chien". Sinon il peut devenir facilement tyrannique! Très affectueux, il adore se blottir dans les bras de son maître. Il est très intelligent, apprend très vite les ordres. Très sociable, il adore la compagnie des humains et des autres animaux. Il est recommandé de ne pas le tenir trop souvent dans les bras, car cela risque de le rendre craintif. En liberté dans la nature, il partage les mêmes activités que les autres chiens car il adore être en meute. Sa petite taille ne l'empêche pas d'être provocateur avec les plus grands chiens. Il est très charmeur, séduisant gentiment les chiens qui sont indifférents avec lui. Hardi, il respecte toutefois les dominants.

Hygiène:

Le chihuahua est naturellement propre, son pelage ne dégage pas de mauvaises odeurs et sa robe est facile à entretenir. Pour le garder en bonne santé veillez à son hygiène alimentaire et corporelle mais aussi le vacciner et le vermifuger. Les chihuahuas mâles adultes (lorsqu'il y a une femelle) marquent leur territoire pendant une ou deux semaines pas plus.

 

 

 

22 décembre 2012

Le berger allemand


berger

Le Berger Allemand est une race de chiens tirant son nom de son pays d'origine, l'Allemangne, où elle est apparue à la fin du XIXé siècle. La fédération cynologique internationale le reconnaît sous le nom de deutscher Schäferhund.

Histoire:

En 1878, les éleveurs allemands de chiens à aptitudes bergères réalisent une première tentative de regroupement dans un but d’amélioration de leurs chiens. Ceux-ci sont très variés d’un point de vue phénotypique, notamment selon les régions : par exemple, le type Wurtemburg porte les oreilles droites, alors que celui de Thuringe a les oreilles tombantes. Il existe également des chiens différents en Bavière ou dans la Hesse. Mais leur principal point commun est leur caractère qui fait d’eux de bons gardiens de troupeaux et de biens : intelligence, obéissance, vigilance, incorruptibilité. On retrouve également chez tous robustesse et rusticité puisque jusqu’alors la sélection empirique qui a été réalisée ne visait qu’à obtenir de bons chiens de travail. En 1891, les éleveurs, et notamment le comte von Hahn et le capitaine Riechelmann, établissent un premier livre généalogique et tentent d’établir une société, le Phylax, mais le projet n’aboutit pas.

C’est le capitaine de cavalerie Max Emil Frédéric von Stephanitz qui sera le véritable « père » de la race. Après avoir longtemps admiré les aptitudes des chiens de berger, il décide d’en acheter un le 3 avril 1899. Son nom d'origine est Hektor von Linksrhein qu’il rebaptisera ensuite Horand von Grafath. Celui-ci est gris et jaune, plutôt de type berger de Thuringe (mais à oreilles droites). Von Stephanitz et Arthur Meyer créent ensuite le club de race le 22 avril 1899 à Karlsruhe (« Verein für deutsche Schäferhunde » ou SV), le capitaine sera à sa tête pendant trente-cinq ans.

Le 28 septembre 1899 est publié le premier standard de la race, et en 1900, Horand inaugure le livre des origines du SV (« Zuchtbuch »).

Ce qui fera plus tard la force de la race, c’est la largesse de ses dirigeants dans la première définition du berger allemand : « tout chien de berger vivant en Allemagne qui, grâce à un exercice constant de ses qualités de chien de berger, atteint la perfection de son corps et de son psychisme dans le cadre de sa fonction utilitaire ». Les buts sont clairs, c’est donc par et pour le travail que la sélection du berger allemand commence.

Le club présente rapidement une activité importante et organisée. Dès 1902 un journal est édité pour tous ses membres, et en 1903 un registre de sélection voit le jour avec la compilation des performances des reproducteurs. Les progrès seront rapides car bien dirigés à l’échelon national et bien suivis par les efforts des éleveurs (1 215 membres en 1906). On commence à rechercher des femelles du même type et à organiser des expositions pour uniformiser la race, et notamment une exposition nationale d’élevage qui permet à tous les éleveurs du pays de choisir des reproducteurs homogènes.

Peu à peu on trouva au berger allemand d’autres utilités que la garde des troupeaux (ceux-ci ayant vu leur effectif diminuer). Ses qualités de robustesse, son flair hors pair et son obéissance à toute épreuve encouragèrent la police allemande à l’utiliser. En 1914, le SV et l’armée organisent une démonstration des possibilités du berger allemand en temps de guerre, à laquelle il paya ensuite un lourd tribut.

Adolf Hitler a possédé un premier berger allemand nommé « Prinz » dès 1921. Cependant, durant ses années de difficultés économiques, il fut forcé d'envoyer le chien vivre ailleurs ; celui-ci s'échappa et rejoignit son maître. Hitler développa dès lors un grand respect pour cette race de chiens1. Il posséda par la suite une chienne berger allemand nommée Blondie qui lui fut offerte en 1941.

En 1922, l’examen de Körung est mis en place pour la sélection des reproducteurs ; ceux qui sont déclarés aptes à la reproduction sont inscrits dans le registre Körbuch. En 1926, le livre des origines compte déjà 346 000 chiens inscrits. Dans les années 1950, l’épreuve du coup de feu et le test de caractère font leur apparition. Le SV est renommé pour le dirigisme qu’il impose à l’élevage : nombre de saillies limité, choix de l’étalon en accord avec le surveillant d’élevage, interdiction de faire saillir une femelle recommandée par un mâle non recommandé, etc. Toutes ces mesures visent à guider la sélection pour le mieux.

Katzmair et Funk succèdent à von Stephanitz, puis le Dr Rummel en 1971. En 1974, est créée l’Union mondiale des Associations de Berger Allemand (WUSV), grâce à la volonté de regroupement du Dr Rummel, qui encourageait « un dialogue fructueux, aussi bien pour l’élevage que pour l’utilisation ». En 1982, Hermann Martin (élevage von Arminius) devient président du SV. Le premier championnat de travail WUSV se déroule à Munster du 16 au 18 septembre 1988. En 1994, Peter Messler prend la tête du SV jusqu’en décembre 2002 ; lui succède alors Wolfgang Henke. Les membres du club font preuve de beaucoup de motivation et de dynamisme pour voir évoluer leur race. Ils se retrouvent très fréquemment lors de réunions pour parler de leurs chiens.

En France:

Dès 1910, l’importation de bergers allemands commence en France et augmente d’année en année : 4 132 chiens arrivent en France au cours du premier semestre 1912. C’est Georges Barais (élevage de Beauchamps) qui tiendra une place capitale pour le berger allemand en France. Il crée en 1913 le club du berger d’Alsace puis, en 1920, la Société du Chien de Berger d’Alsace (SCBA) qui structure réellement l’élevage. Dès sa constitution, celle-ci édite un bulletin mensuel malgré les faibles moyens de l’époque. Le 7 mars 1920 une première exposition de berger d’Alsace a lieu à Bordeaux, jugée par Georges Barais, et le compte-rendu de la journée est déjà disponible dans le bulletin du 1er avril.

Ce n’est que le 8 octobre 1920 que les Français reconnaissent officiellement l’origine allemande de leur chien favori (ils considéraient auparavant que cette race française avait été volée par les Allemands en 1870) et la SCBA devient la Société du Chien de Berger Allemand. Elle tient son livre d’élevage et publie des pédigrées jusqu’en 1958 (création de la SCC). Lorsque Georges Barais disparaît en 1955, c’est Marcel Olive (élevage de Fort-Réal) qui lui succède.

La SCBA a été et reste le premier club de race français. Elle aligne sa politique d’élevage sur le pays d’origine pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

En France, la première exposition nationale d’élevage a lieu en 1958 à Vichy, avec rapidement l’instauration des tests au coup de feu et des dépistages de la dysplasie de la hanche. Depuis 1978, un test de caractère est également mis en place. Ce rassemblement fut d’abord dénommé« exposition principale d’élevage », avant de devenir en 1987 l’« exposition nationale d’élevage » (définition de la SCC). Depuis 1989, elle a lieu chaque année en un lieu différent.

En Italie:

En Italie, le premier berger allemand s’appelait Olaf von Hoharen Fichte, et fut importé en 1949 par Danzio Gobbi (titulaire de l’élevage de l’Alta Quercia, il importa aussi par la suite le célèbre Mutz von Pelztierfarm). À la même date, Leonardo Gatto Roissard (élevage di Casa Gatto) et le DrIgnazio Barbieri fondèrent le club du berger allemand à Milan, transféré ensuite à Modène en 1969 par le Dr Walter Gorrieri (élevage di Val del Tiepido). Ce dernier constitua en 1977 le SAS (Società Amatori Schaferhünde), qui est le club de race actuel. Le nombre d’inscription au LOI passa de 2 492 en 1949 à 5 222 en 1969. C’est dans les années 1970 que les chiffres explosent : 28 857 naissances en 1976. Ce nombre record a ensuite subi une diminution et s’est stabilisé depuis les années 1990.

Les élevages cités sont ceux qui ont le plus marqué les années de 1965 à 1975 ; plus tard on peut noter l’importance des affixes : di Cà San Marco (F. Dolci), del Catone (S. Capetti), di Casa Mary (W. Pagin), d’Ulmental (Francioni). Le président du SAS en 2003 est Ezio Roman, presque 6 000 membres y sont inscrits.

L’Italie a vu naître plusieurs grands champions et même plusieurs « Auslese » allemands, le plus célèbre étant certainement Max della Loggia dei Mercanti. L’élevage italien le plus présent actuellement au niveau international est certainement della Valcuvia de Luciano Musolino, surtout grâce au chien Dux, qui a obtenu le titre d’« Auslese » en Allemagne en 2001.

Aux États-Unis:

Aux Etats-Unis, il semble que le premier berger allemand ait été ramené sur ce continent par le sergent Lee Duncan, qui avait vu les exploits de ce chien pendant la Première Guerre mondiale. La race atteint toute sa notoriété grâce au succès de son chien dans la série Rusty et Rintintin.

Le club fut fondé en 1913 par S. Hastead Yates. Il mena une politique différente de celle des Européens en privilégiant la beauté au travail. Avec 25 000 inscriptions au livre des origines en 1926 et plus de 100 000 en 1970, on peut dire que le berger allemand y tient aussi une place très importante.

En Espagne:

En Espagne, le club de race du berger allemand (El Club Español del Perro de Pastor Alemán - C.E.P.P.A.) fut fondé par un groupe de trente personnes le 28 janvier 1978, avec comme premier président le juge Andres Choclan Martos. En 1988, il comptait 2 286 membres. En 2001 le président est Manuel Martin Rodriguez et il compte 5 000 adhérents. Les éleveurs espagnols ont su utiliser des reproducteurs d’origines variées : allemands, italiens, français, puis espagnols.

Description:

Berger allemand à la montagne

Le berger allemand est un chien à la fois très sportif et élégant, grâce à sa taille souple. Son pelage est dense, rude et droit. Sa robe est noire-marron-fauve, noire ou encore grise. Sa truffe est foncée (noire), ses yeux en amande de couleur brune et ses oreilles droites. Sa queue est tombante, touffue. Il existe deux variétés également reconnues : à poils courts ou à poils longs.

Les bergers allemands sont des chiens très polyvalents composés de deux lignées :

  • la lignée dite de travail : chien de garde, chien policier, pompiers, chien d'avalanches, aide aux handicapés, chiens guide d'aveugle, etc. mais encore de compagnie. Par contre, ils sont souvent négligés quant à la morphologie. On rencontre, dans ces « lignées » le tout noir, le bicolore et le gris. Le noir et feu, la couleur "emblématique" du Berger Allemand, est quand à elle très peu présente dans les lignées de travail
  • la lignée dite de beauté (pour les concours canins). Ces bergers ont une morphologie excellente, une structure équilibrée, un très bon tempérament digne de la race et une forte pigmentation. On retrouve, généralement, la couleur noir et feu. La lignée de beauté est la plus commune et la plus répandue.

Les éleveurs des chiens de lignées dites de beauté ne reproduisent souvent que pour la beauté du chien. Quant aux éleveurs de travail, ils ne font souvent pas attention à la morphologie de leurs Berger Allemand. Puis, il y a les éleveurs qui s'efforcent de produire de bons et beaux chiens, ce qui correspond à la Korung, une épreuve de sélection allemande instaurée par le père fondateur de la race : Le capitaine Von Stephanitz, qui évalue a la fois les qualités morphologiques du chien et son gout pour le travail, ainsi, un minimum de "bon" en expo et un Brevet ring ou RCI 1 est obligatoire afin de passer l'épreuve.

Les mâles ont une taille d'environ 60 à 65 cm au garrot et les femelles entre 55 à 60 cm au garrot. Le poids varie de 30 à 35 kg pour la femelle et de 35 à 40 kg pour le mâle.

Caractère:

Le berger allemand bien dressé est obéissant. Il fait souvent preuve d'une grande intelligence. Il peut aussi être un très bon chien de garde. Bien éduqué il n'aboiera qu'à bon escient.

Il faut le dresser fermement mais sans brutalité, car sous des abords parfois impressionnants et dissuasif c'est un grand sensible. Il supporte mal la solitude.

C'est un chien d'extérieur, qui apprécie les grands espaces et l'exercice. Il est sportif et a besoin de se dépenser régulièrement.

À l'âge adulte le berger allemand est souvent un chien très attaché à « sa famille », il protège donc instinctivement les enfants.

Utilisation:

Un exemple célèbre en est le chien Rintintin, chien de fiction, à l'origine un chien réel. Dans la série télévisée de 1950, le chien Rintintin est à la fois chien de l'armée et le chien personnel d'un petit garçon. À ces titres, il effectue des missions très diverses : pistage, surveillance, assistance... voire portage, tout en restant aussi un « chien au foyer ». Le berger allemand est un chien de travail, utilisé comme guide d'aveugles, il est aussi capable de retrouver des rescapés victimes d'avalanches ou de tremblements de terre comme en Haïti récemment, son flair est aussi utilisé pour retrouver de la drogue ou des explosifs.

Le berger allemand accompagne son maître n'importe où, ainsi il peut être parachuté afin de pouvoir effectuer des interventions particulièrement délicates.

Cette polyvalence est le résultat d'une grande complicité entre le maître et son chien, ce qui en fait un excellent chien de garde puisqu'il défendra les biens et la famille de son maître. Ainsi l'éducation du berger allemand est un fondamental à ne surtout pas négliger.

Problèmes de santé courants:

  • Syndrome de dilatation-torsion gastrique : retournement de l'estomac, ceci se produit principalement si le chien se met à l'effort après avoir mangé, il est donc indispensable de lui donner sa nourriture en fin de journée, avant de dormir, afin qu'il ait le temps de digérer. Cette complication peut être soignée à condition qu'elle soit prise en charge rapidement, mais, elle est très couramment mortelle. De plus, si le chien en est atteint, les facteurs de risque que le chien meure d'un retournement de l'estomac en sont décuplés.
  • Dysplasie de la hanche : une dysplasie est une malformation ou déformation résultant d'une anomalie du développement d'un tissu ou d'un organe. Chez le Berger allemand, c'est une affection héréditaire. On peut la détecter par la radiographie, ou la prévenir en choisissant les reproducteurs : l'inclinaison du dos, recherchée jusque récemment par les standards de la race, est un facteur facilitant ou aggravant.
  • Myélopathie dégénérative du Berger allemand.

 

 

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gwendoline leneveu
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